Le jeudi 23 mars – Ensemble en grève et dans la rue !

Tract de l’Union Départementale CGT du Doubs :

LE JEUDI 23 MARS –  ENSEMBLE EN GRÈVE ET DANS LA RUE !

RENDEZ-VOUS :
• Besançon : 14h Parking Battant
• Montbéliard : 14h30 Champ de Foire
• Pontarlier : 16h30 Place d’Arçon

64 ANS C’EST TOUJOURS NON !

Combien de temps encore allons-nous subir et supporter autant de mépris de la part du gouvernement et du président de la République ? Il ne suffit pas de porter un bleu de travail pour se sentir proche du peuple, d’arpenter les couloirs de Rungis entouré de caméras pour donner l’illusion d’une quelconque proximité.

Nos bleus de travail sentent la transpiration, la souffrance, et quelque fois, malheureusement, ils sont tachés de sang.

La souffrance au travail est insidieuse et sournoise. Elle cueille chacun·e d’entre nous lorsque nous allons travailler. Nos conditions de travail sont déplorables et tant d’injustices sociales sont minimisées, cachées, niées…

La souffrance au travail nous éclate en plein visage lorsque nous regardons notre feuille de paie : elle donne la mesure de cette non-reconnaissance. Pourtant, nous sommes bel et bien la première richesse des entreprises, des associations, des administrations.

La souffrance de ne pas pouvoir vivre décemment, nous nourrir, nourrir les nôtres, sortir, voyager, rire, rêver,… doit nous faire
prendre conscience que nous valons plus que des profits.

Ce gouvernement veut nous imposer un effort supplémentaire de deux années ? Pendant que tant d’entre nous meurent avant
d’atteindre les 64 ans !

Quel président n’écoute pas les préoccupations légitimes et les attentes de son propre peuple ? Quel président prend des décisions d’un autre temps, un temps où les seigneurs régnaient ? Guidé, inspiré par le capital, le président de la République est hors sol, arrogant et méprisant.

Mobilisé-e-s jusqu’au retrait !

Depuis deux mois, des millions de travailleur·euse·s, jeunes, retraité·es ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation.

Cette réforme des retraites est brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail.

Aujourd’hui le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée nationale. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3. L’impulsion de la rue et de l’unité syndicale est telle qu’Emmanuel Macron n’aurait pas eu la majorité pour voter sa réforme des retraites. Le recours au 49.3 révèle un énième désaveu et le succès de la mobilisation populaire.

Toujours 95% des travailleur·euse·s hostiles à la réforme

Au lendemain du refus du gouvernement de soumettre le texte au vote en recourant à l’article 49.3 de la Constitution, la majorité de la population, elle, vote contre : 65% des citoyens sont favorables à la poursuite du mouvement. Au parlement, tout au long de l’examen du texte de loi, le gouvernement a fait le choix du passage en force :

• Avec des procédures accélérées ;
• Refusant de passer au vote sur les amendements ;
• Pressions sur les élu·e·s ou les groupes ;
• Concessions à la droite ;

Aux travailleur·euse·s, le gouvernement et le patronat ont répondu par la répression :

• Réquisitions des grévistes ;
• Interventions policières sur les occupations de lieux de travail ;
• Arrestations ;
• Intimidations ;
• Mise en cause du droit de grève ;

Ce que la CGT dénonçait comme injuste, hier, l’est encore plus aujourd’hui et cela ne peut que nous encourager à amplifier les mobilisations et les grèves, la lutte continue !

• Voir le tract en PDF : 23.03.23