Non-revalorisation du SMIC : Édouard Philippe aux ordres du capital

Communiqué CGT, 28 novembre 2018 :

Depuis 6 ans, l’État n’accorde plus aucune revalorisation exceptionnelle du Smic. Il se limite à la seule revalorisation automatique. Le Smic est actuellement de 1498 euros brut, loin de pouvoir compenser la réelle augmentation du coût de la vie. L’État fait, ainsi, un nouveau cadeau au patronat car le mécanisme de revalorisation du Smic induit, de fait, une augmentation de tous les salaires via les négociations annuelles obligatoires dans les entreprises…

Depuis 6 ans, l’État n’accorde plus aucune revalorisation exceptionnelle du Smic. Il se limite à la seule revalorisation automatique. Le Smic est actuellement de 1498 euros brut, loin de pouvoir compenser la réelle augmentation du coût de la vie.

Colère rouge contre la précarité de notre société

Tract de la Fédération CGT de la Santé / Action Sociale pour les manifestations du 1er décembre 2018 :

Colère rouge contre la précarité de notre société

Alors que la France est en 2017 le 5ème pays producteur de richesses dans le monde, le chômage et le travail précaire s’accroissent et plongent dans le désarroi de plus en plus de familles, de citoyens. La préoccupation d’une partie grandissante de la population est de boucler les fins de mois. Cela ne peut plus durer.

Une société qui n’offre pas de perspectives à ceux qui produisent les richesses par leur travail, jeunes et retraités, est une société sans avenir.
Des salariés actifs et retraités, des citoyens expriment une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien avec les salarié.e.s depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d’action et de grèves.

A propos de l’application de l’article 23 bis de la convention collective au Relais Parental

Courrier du délégué syndical CGT à la Direction Générale de l’ADDSEA :

Monsieur le Directeur Général,

Dans un courrier daté du 10 avril 2018, je vous avais rappelé l’article 23-bis de la convention collective qui stipule clairement : « En cas de modulation ou d’annualisation, le salarié qui a travaillé un jour férié légal bénéficie d’un repos d’égale durée. » Or, il apparaît qu’au Relais Parental, cet article de la convention collective n’est pas respecté et que rien sur les décomptes horaire des salariées ne fait apparaître un repos compensateur d’égale durée pour celles qui ont travaillé un jour férié.

Saisie sur cette question, la Cour de Cassation a notamment jugé que lorsque les salariés travaillant un jour férié n’ont pas eu de repos compensateur, l’employeur doit leur payer cette journée en plus (Cour de cassation, chambre sociale, 26 janvier 2011, n° 09-68.309).

Après vous avoir interpellé le 7 mai 2018 concernant le Relais Parental d’Audincourt, voilà des heures dues aux salariées du Relais Parental de Besançon.

(suit le décompte précis des heures travaillées les jours fériés depuis 2015 de plusieurs salariées, avec des totaux allant de 66,75 à 133,75 heures dues)

Au-delà de l’application de la convention collective, les salariés sont en droit de réclamer, comme le rappelle la jurisprudence du 26 janvier 2011, le paiement des heures travaillées lors de jours fériés lorsque ceux-ci n’ont pas été récupérés.

Manifestations du 1er décembre : Augmentez les salaires !

Appel de l’Union Départementale CGT du Doubs aux manifestations du 1er décembre :

– Besançon, 14 heures Place Pasteur
– Montbéliard, 14 heures, Champ de Foire

Augmentez les salaires !

Tout augmente, sauf les salaires ! Ça suffit !

L’envolée des prix de nombreux produits indispensables à la consommation (Essence ou diesel +24 % en un an, le fioul domestique + 36 %, les produits frais alimentaires + 6 %), conduit à une colère légitime. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches, faisant suite aux nombreux allègements et autres aides au grand patronat.

C’est 200 milliards par an qui sont dilapidés dans ces aides et allègements qui n’ont pourtant pas d’impact positif pour l’emploi !

Alors que l’inflation progresse, que la France devient un « pays de bas salaires », que les retraités subissent une baisse de leurs pensions suite à l’augmentation de la taxe de la CSG de 1,7 %, le gouvernement vient chercher une nouvelle « manne financière » dans nos poches !

Fête de SolMiRé (Solidarité Migrants Réfugiés) à Besançon

SOLidarité MIgrant REfugié organise sa fête solidaire le 9 décembre de 15 à 22 heures au Scénacle ( 6 rue de la veille monnaie Besançon).

Venez rencontrer, discuter, soutenir, danser, grignoter, manger … avec les ami.e.s et ami.e.s soutiens et réfugié.es.

Pour des représentants de proximité au siège aussi

Courrier des syndicats CGT et FO à la Direction Générale dans le cadre des négociations sur la mise en place du CSE et de représentants de proximité à l’ADDSEA :

Monsieur le Directeur Général,

Concernant la mise en place du CSE et des Représentants de Proximité à l’ADDSEA, il nous semble indispensable qu’il puisse y avoir aussi un représentant de proximité au Siège.

Manifestations du 1er décembre dans le Doubs

Manifestations du 1er décembre 2018 dans le Doubs :
– Besançon, 14 heures Place Pasteur
– Montbéliard, 14 heures, Champ de Foire

Extraits de la déclaration du 20 novembre de la Commission Exécutive Confédérale de la CGT :

Urgence, salaires, emploi et justice sociale

Alors que la France est en 2017 le 5e pays producteur de richesses dans le monde, le chômage, le travail précaire s’accroissent et plongent dans le désarroi de plus en plus de familles La préoccupation d’une partie grandissante de la population est de boucler les fins de mois. Ça ne peut plus durer. Une société qui n’offre pas de perspectives à ceux qui produisent les richesses par leur travail, ni à la jeunesse pas plus qu’aux retraités, est une société sans avenir.

Manifestation contre les violences faites aux femmes

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Besançon ce samedi 24 novembre contre les violences sexistes.

Compte-rendu CGT de la Commission Nationale Paritaire de Négociations du 16 octobre 2018

Compte-rendu CGT de la Commission Nationale Paritaire de Négociations du 16 octobre 2018 :

Ordre du jour :

• Validation du relevé de décisions des CNPN du 14 et 21 septembre
• Politique salariale
• Dispositions conventionnelles Titre II : institutions représentatives élues du personnel
• CPPNI
• Détermination de l’agenda social 2019
• Présentation des travaux de la CNPTP
• Questions diverses.

Combattre les violences sexistes et sexuelles : il y a urgence pour la CGT !

Communiqué de la Fédération CGT Santé Action Sociale, 23 novembre 2018 :

Combattre les violences sexistes et sexuelles : il y a urgence pour la CGT !

Au travail, comme dans la vie, les violences envers les femmes sont intolérables.

Les violences sexistes et sexuelles existent dans le milieu hospitalier. À de nombreuses reprises, la CGT a dénoncé les faits de violences sexistes et sexuelles dans les établissements de santé.

Malgré l’interpellation auprès des ministères, rien ne s’est passé. Les violences conjugales et infra-familiales ont aussi des conséquences sur le travail des femmes qui les subissent.

Les directions d’établissements, le Conseil de l’Ordre des médecins, les Agences Régionales de Santé, le ministère de la Santé font « traîner » les affaires et rares sont les sanctions envers les agresseurs après confirmation des faits. L’aide aux victimes est inexistante ou insuffisante.