Tract de la CGT ADDSEA pour le 1 mai 2010
1er Mai 2010 : à l’ADDSEA comme partout dans le monde,
Pas question de payer pour la crise des riches !
Pas un jour sans qu’on apprenne de nouveaux plans de licenciements, des salaires qui, avec la hausse des prix, permettent de moins en moins de joindre les deux bouts, des attaques tout azimuts contre nos conquêtes sociales, notre convention collective, les retraites, etc…
Que l’on travaille à l’ADDSEA ou ailleurs, nous, les salarié(e)s, faisons partout le même constat : des conditions de travail de plus en plus difficiles et dégradées, des fins de mois de plus en plus difficiles, et la crainte de perdre notre emploi et d’aller grossir les rangs des chômeuses et des chômeurs.
Et pourtant ! Jamais autant de richesses n’ont été produites, jamais l’humanité n’a connu tant de formidables avancées techniques et scientifiques, et il faudrait que nous, les salarié(e)s, nous qui produisons toutes les richesses et assurons tous les services utiles à la population, nous nous serrions encore et toujours plus la ceinture ! Que nous acceptions les salaires qui ne permettent pas de vivre décemment, les licenciements, les emplois précaires, le chômage et des conditions de vie et de travail de plus en plus difficiles !
Depuis des années le patronat et les gouvernements successifs à son service exclusif remettent en cause toutes les avancées sociales gagnées de hautes luttes par nos aîné(e)s ! Depuis des années, les profits des plus riches n’ont cessés d’augmenter alors que nos conditions de vie se sont dégradées. Et aujourd’hui on voudrait nous faire payer leur crise, celle des plus riches et de leur système économique ?