Forte chaleur : que dit le code du travail ?

Nouvelle Vie Ouvrière (NVO), 24 juin 2019 :

Alors qu’une vague de chaleur s’installe en France, à partir de quelle température la loi vous autorise-t-elle à quitter votre poste de travail ? La NVO vous répond.

Le code du travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l’entreprise en cas de températures extérieures élevées. En revanche, certaines dispositions du code du travail, concernant la sécurité des salariés et la ventilation des locaux de travail, peuvent s’appliquer aux situations de forte chaleur.

Le code du travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l’entreprise

D’une manière générale, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela implique qu’il évalue les risques professionnels, informe les salariés de ces risques et aménage les postes de travail en conséquence, y compris en fonction des changements de températures (art. L. 4121-1 du C. Trav.).

Tous les infirmiers des urgences de nuit de l’hôpital de Besançon placés en arrêt maladie pour épuisement professionnel

France Info,  25 juin 2019 :

Sept infirmiers et infirmières ont été arrêtés par leur médecin pour épuisement professionnel, alors que le service des urgences est en grève.

Les infirmiers et infirmières de nuit du CHU de Besançon (Doubs) ont été placés en arrêt maladie pour épuisement professionnel, lundi 24 juin. « On n’arrive plus à faire face. C’est une situation qui n’est pas tenable », témoigne Thibaud, infirmier de nuit au service d’accueil des urgences adultes du CHU, et lui-même placé en arrêt maladie par un médecin.

A propos de la canicule

Courrier du délégué syndical CGT à la Direction Générale de l’ADDSEA :

Monsieur le Directeur Général,

Comme vous le savez la Franche-Comté est depuis ce lundi 24 juin 2019 en alerte orange concernant la canicule, avec des températures qui devraient continuer à monter jusqu’au jeudi 27 juin et pourront atteindre 41 degrés.

L’article L4121-1 du code du travail stipule que « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé des travailleurs par (…) la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés ».

Ces mesures et moyens sont notamment :

– Ventilation et aération des locaux de façon à maintenir un état de pureté de l’atmosphère et d’éviter les élévations exagérées de températures, les odeurs désagréables et les condensations. (Articles R4221-1 à R4221-3 du code de travail).

General Electric : les salariés se mobilisent à nouveau pour bloquer une réunion sur le plan social

L’Est Républicain, 21 juin 2019 :

La direction de General Electric a essayé à nouveau ce matin de présenter son plan social. Comme lundi, l’intersyndicale a appelé à la mobilisation des salariés pour faire échec à la tenue de la réunion. La direction s’est présentée mais est rapidement repartie.

Ce vendredi à 9 h, la direction de General Electric a convoqué les salariés pour une présentation du plan social. Comme lundi où cette cette réunion n’avait pu avoir lieu, le personnel s’est réuni à l’intérieur du bâtiment. L’intersyndicale avait appelé au blocage pour empêcher la réunion. Environ 600 personnes se trouvaient sur place à 9 h, lorsque les représentants de la direction sont arrivés. Ceux-ci sont rapidement repartis. A 9 h 15, il n’y avait pas de réunion d’information en cours sur le plan social.

Besançon : Le conseil municipal perturbé

L’Est Républicain, 21 juin 2019 :

Gilets jaunes et syndicats ont investi le conseil municipal de Besançon, ce jeudi peu après 17 h à l’hôtel de ville. Entrant dans la salle en entonnant « Tout est à nous, rien n’est à eux », les manifestants ont empêché le début des débats. Après un échange de propos quelque peu tendus avec le maire, Jean-Louis Fousseret, qui leur a demandé de respecter l’exercice de la démocratie, ils ont quitté les lieux.

La manifestation avait débuté dès 16 h sur la place du Huit-Septembre. La CFDT, le CGT et FO étaient présents pour accueillir les élus et manifester autour du projet de fusion des bailleurs sociaux Grand Besançon Habitat et la SAIEMB et, ce, consécutivement à la mise en place de la loi Elan. « Nous étions au départ exclus des négociations », explique Lydie Simao, responsable de la section syndicale CFDT. « Après un rappel à l’ordre, la municipalité a fait marche arrière et les instances représentatives seront consultées. » D’ores et déjà, la CFDT demande plus de transparence et d’information sur le dossier, la préservation du statut d’office public d’habitat pour garantir un maintien du service public, ainsi que la préservation des emplois, salaires et acquis.

Assurance chômage : les travailleurs précaires pris pour cible

Vidéo CGT :

Les syndicats au soutien des jeunes majeurs

Article de l’Est Républicain du 18 juin 2019 :

Les syndicats au soutien des jeunes majeurs

À l’occasion de l’Assemblée du Conseil départemental, l’intersyndicale des travailleurs sociaux s’est mobilisée ce lundi matin en faveur du maintien des contrats jeunes majeurs dans le Doubs. Sauf exceptions, les mineurs accompagnés par l’Aide sociale à l’enfance ne peuvent plus bénéficier d’un accompagnement jusqu’à leurs 21 ans. Un non-sens pour les syndicats présents.

Voir l’article en PDF : Est Rép CJM

Reportage de Radio Bip sur l’action pour le maintien des Contrats Jeunes Majeurs dans le Doubs

Reportage de Radio Bip sur l’action ce lundi 17 juin 2019 pour le maintien des Contrats Jeunes Majeurs dans le Doubs à l’occasion de l’Assemblée du Conseil Départemental (début du reportage à 4 minutes 29 secondes) :

Les services de la protection des jeunes majeurs en grève ce lundi

Article de Ma Commune, 17 juin 2019, sur la mobilisation ce 17 juin pour l’action lors de l’Assemblée du Conseil Départemental pour le maintien des Contrats  des contrats jeunes majeurs dans le Doubs :

Une vingtaine de salariés des structures de l’Aide sociale à l’Enfance s’est réunie ce lundi 17 juin 2019 devant le conseil départemental du Doubs pour protester contre les dispositions du Département sur le contrat jeunes majeurs. Plusieurs sont en grève ou ont débrayé pour venir quelques heures.

L’Intersyndicale (CGT, FO, CFDT, FGA) de l’AHS-FC et de l’ADDSEA et les collectifs (dont SolMiRé) continuent le mouvement débuté en mars contre la suppression de l’accompagnement des jeunes majeurs au-delà de 19 ans (pour les français, 18 ans pour les étrangers), contre 21 ans auparavant.

Les salariés du secteur social et médico-social « refusent la précarisation des jeunes accueillis, refusent une discrimination selon la nationalité et refusent de maltraiter les jeunes pour des raisons budgétaires ».

Mutuelle des retraités Peugeot : une bourde de Malakoff-Médéric à 830 000 euros

L’Est Républicain, 14 juin 2019 :

Une erreur comptable du gestionnaire de la Mutuelle d’entreprise de Sochaux (MES) va déboucher sur une hausse, le 1er juillet, de la cotisation versée par ses 11 300 adhérents de près de 10 euros par mois. La CGT est vent debout.

Il paraît que le nombre 13 porte malheur. S’ils en doutaient, les retraités de la grande maison Peugeot vont très vite l’apprendre à leurs dépens. D’un montant de 70 euros par mois, la cotisation actuelle des 11 300 adhérents de la Mutuelle d’entreprise de Sochaux (MES) va en effet bondir de 13 % au 1er juillet 2019. « Cela représente une hausse d’environ 10 euros par mois, ce qui n’est pas rien quand on touche une pension de retraite de 1 200 euros », traduit, en pièces sonnantes et trébuchantes, Bruno Lemerle (CGT Retraités de PSA). « Cette augmentation est disproportionnée et sans rapport avec l’évolution des ressources des adhérents dont les pensions sont gelées depuis des années. Qui plus est, elle s’ajouterait à celle de 2 % appliquée le 1er janvier dernier ».