Communiqué CGT :
La CGT était reçue mercredi 20 février par Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites, pour aborder la question de l’indexation des pensions.
La CGT a réaffirmé sa revendication que l’indexation se fasse sur les salaires, aussi bien dans la constitution des droits à retraite, que pour la revalorisation des pensions déjà liquidées.
Le Haut-commissaire pose la question de substituer l’indexation actuelle basée sur l’inflation, pour la remplacer par une indexation sur les salaires. Cependant, la façon dont il conçoit les mécanismes de revalorisation retire à cette mesure l’essentiel de sa portée, puisqu’elle implique la baisse du taux de remplacement à la liquidation de la retraite. Dit autrement, il s’agit d’une baisse nette de la pension servie au moment du départ.
Conscient de cet écueil, il propose donc de tempérer cette règle par un coefficient de minoration qui aboutirait à une revalorisation intermédiaire entre les salaires et l’inflation, ce qui est le mécanisme mis en œuvre dans le modèle suédois…
La raison est simple : il est impossible de garantir l’indexation sur les salaires si le taux cotisation est figé définitivement, comme cela a été annoncé le 10 octobre dernier.
Pour la même raison, en cas d’allongement de l’espérance de vie, il faudrait accepter une baisse de la pension ou retarder son départ en retraite, puisqu’on s’interdit d’augmenter les cotisations.
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