Rassemblement lors de la venue de Macron à Besançon

Nous étions une bonne cinquantaine à nous rassembler ce 27 septembre devant l’entrée principale de Micropolis, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires, pour accueillir comme il se doit l’ancien ministre Macron. Fidèle serviteur du MEDEF, on doit notamment à l’ex-ministre et probable candidat à la présidentielle la généralisation du travail dominical dans le commerce et des attaques contre le code du travail. Finalement, après avoir déjeuner au Restaurant Marx, ce qui ne lui aura guère permis de comprendre la lutte des classes du côté ouvrier, il a préféré éviter de rencontrer les manifestants et c’est par la petite porte qu’il est rentré dans Micropolis.

Macron à Besançon le 27 septembre

Le mardi 27 septembre, Emmanuel Macron sera à Micropolis à Besançon.

L’intersyndicale CGT, FO, SOLIDAIRE, FSU et le Comité de de Mobilisation de l’Université de Franche-Comté ont décidé vendredi d’organiser un rassemblement pour l’accueillir comme il se doit !

Macron c’est bien entendu la Loi Macron (amplification du travail du dimanche … limiter l’action des juges syndicaux et à les remplacer par des juges professionnels ne connaissant pas le monde du travail … la réforme de la médecine du travail … les fameux bus Macron …. ) et bien entendu la Loi Travail (comme l’a annoncé un conseiller de El Khomri …).

Rassemblement MARDI 27 SEPTEMBRE à 13h30 devant l’entrée principale de MICROPOLIS.

Manifestation contre les expulsions à Besançon

Ce 21 septembre, nous étions 400 dans les rues de Besançon à manifester contre les expulsions. Trois familles ont en effet été expulsées (dont une alors que la maman était hospitalisée) fin août, une autre en juillet et la Préfecture menace de poursuivre cette politique inhumaine et d’expulser plusieurs dizaines de familles dans les semaines à venir. Parmi les slogans : « Non aux expulsions », « C’est pas les immigrés, c’est pas les sans-papiers, c’est le préfet qu’il faut virer » ou « réfugiés expulsés, réfugiés assassinés ». A trois reprises, Place Pasteur, Esplanade des Droits de l’Homme et devant la préfecture, des chaises d’école avec des doudous ont été posés pour symboliser les enfants de la ville expulsés ou menacés d’expulsion. Une belle mobilisation donc ce 21 septembre à poursuivre et à renforcer face à la machine inhumaine et xénophobe des expulsions !

Place Pasteur :

Manifestation à Besançon contre les expulsions

Article de l’Est Républicain (22 septembre 2016) sur la manifestation du 21 où nous étions 400 dans les rues de Besançon pour dire non aux expulsions.

Amiante au CHRU de Besançon

Les 28 et 29 septembre se tiendra au tribunal correctionnel de Besançon le procès de l’amiante du CHRU de Besançon. C’est la première fois qu’un centre hospitalier est attaqué pour une affaire d’amiante. 48 salariés, l’intersyndicale (CGT, CFDT, FO et SUD) et le CHSCT du CHRU se portent partie civile pour « mise en danger d’autrui par personne morale (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ». Le procès débute le 28 septembre à 9 heures. L’audience est publique et il est donc possible d’y assister pour apporter un soutien aux camarades du CHRU.

France 3 Franche-Comté, 21 septembre 2016 :

Le CHU de Besançon sera jugé la semaine prochaine pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui. C’est une première en France pour un établissement de santé. Les syndicats sont formels : la direction savait qu’il y avait de l’amiante dans les locaux où travaillaient des salariés.

L’intersyndicale du CHU Minjoz de Besançon a donné une conférence de presse pour expliquer le « dossier amiante ».

Mercredi prochain, l’hôpital Jean Minjoz comparaîtra comme personne morale devant le tribunal correctionnel de Besançon. C’est une première nationale pour un établissement de santé. Il est accusé, à l’initiative du procureur de la république, de « mise en danger délibérée de la vie d’autrui ».

Selon les 4 syndicats (CFDT, CGT, FO et SUD), depuis 2010, ils dénoncent l’attitude de la direction : à l’occasion de travaux, des agents et des salariés d’entreprises extérieures ont été exposés aux poussières d’amiante. L’amiante peut provoquer des cancers, notamment pulmonaires.

Le tribunal examinera durant deux jours les faits caractérisés qui ont eu lieu de 2010 et jusqu’en 2013. Le CHSCT (Comité Hygiène et Sécurité et Conditions de Travail) et 48 agents de l’hôpital se sont portés partie civile. Parallèlemlent à ce procès, un cas de maladie professionnelle dûe à l’amiante vient d’être reconnu pour un salarié aujourd’hui en retraite.

Manifestation contre les expulsions ce mercredi à 17 h 30

Article de l’Est Républicain du 20 septembre 2016 sur la manifestation contre les expulsions ce mercredi 21 septembre, 17 h 30 Place Pasteur (Besançon) :

L’article en PDF : art-er-du-20_09-annoncant-manif-du-21-09

Sol Pose : La lutte pour les salaires continue

Tract des ouvriers de Sol Pose en lutte pour les salaires, 21 septembre 2016 :

Sol Pose en lutte pour les salaires

Du 12 au 16 septembre, nous ouvriers de Sol Pose, nous sommes mis en grève pour nos salaires et pour le respect de nos droits garantis par la convention collective. A Sol Pose, comme dans beaucoup de petites entreprises du bâtiment, bien des points de la convention collective ne sont pas respectés comme l’augmentation de juillet 2016, le paiement des indemnités de frais de transport et de trajet, le paiement des ouvriers selon le taux minimum de leurs contrats de travail, les jours de congés pour ancienneté, etc. Nous demandons aussi des tenues et chaussures de travail adaptés.

En plus, alors que nous sommes le plus souvent seuls sur les chantiers, que certains d’entre nous ont des qualifications… nous sommes payés au SMIC. Avec quinze ans d’ancienneté, on arrive à peine à 48,11 euros de plus que le SMIC net !

Les ouvriers ont le droit au respect !

A Sol Pose, on n’en peut plus des bas salaires ! Nous avons donc décidé de lutter et avons transmis à notre direction des propositions pour revaloriser les salaires de tous.

Si nous avons repris le travail le 19 septembre, nous sommes toujours déterminés à obtenir satisfaction et continuons la lutte ! Le patron de Sol Pose est aussi celui de FCN (nettoyage) et de Majordome (aide à la personne) et a les moyens de répondre à nos revendications !

Le 7 octobre nous nous remettrons en grève et appelons à venir nous soutenir devant le siège de l’entreprise.
Rassemblement le 7 octobre à 13 heures
devant le siège de Sol Pose
20, chemin de l’Espérance à Besançon (Quatre-Vents)

Les ouvriers en grève de Sol Pose soutenus par l’UL CGT de Besançon

Tract en PDF : so-poserasse

21 septembre : manifestation à Besançon contre les expulsions

Plusieurs organisations (dont la CGT) appellent à une manifestation ce mercredi 21 septembre à 17 h 30, Place Pasteur (Besançon) contre les expulsions. Trois familles ont en effet été expulsées fin août / début septembre  par la Préfecture du Doubs, une autre fin juillet, et la Préfecture ne cache pas son intention d’expulser d’autres familles dans les semaines qui viennent.

Voir le tract en PDF : tract-21sept

La lutte des ouvriers de Sol Pose

Article de l’Est Républicain (16/9/2016) sur la grève à Sol Pose, petite boîte du bâtiment, où les travailleurs sont en grève depuis le 12 septembre pour les salaires.

Voir l’article en PDF : solp

Violences policières lors de la manifestation à Paris : communiqué CGT de l’HAD de l’AP-HP

Communiqué du Syndicat CGT de l’Hospitalisation à Domicile – Assistance Publique Hôpitaux de Paris, 16 septembre 2016 (depuis la publication de ce communiqué, il est confirmé que Laurent a perdu l’usage d’un oeil) :

Nous apprenons que notre collègue Laurent, aide soignant en HAD a été grièvement blessé par les forces de police alors qu’il manifestait le 15 septembre 2016 pacifiquement pour l’abrogation de la loi travail. Il a été opéré cette nuit et risque de perdre un oeil. C’est un fait sans précédent pour un agent de l’APHP.

Les hospitaliers avec leurs syndicats qui étaient sur place ont pu constater l’extrême violence policière qui s’est déchainée contre les manifestants.

Ceux, qui ont laissé faire la casse des vitres de l’hôpital Necker, se sont maintenant détournés contre les soignants.

Nous constatons que cette violence policière se déchaine, alors que depuis des mois le 1er ministre, qualifie les syndicalistes de voyous et alimente un climat dangereux qui doit s’arrêter.

Le gouvernement se montre prêt à tout en criminalisant les mouvements sociaux.