Rassemblement contre la loi de sécurité globale et la précarité à Besançon
Posted by dsinterim sur décembre 12, 2020
Nous étions au moins 300 à nous rassembler ce samedi 12 décembre au centre-ville de Besançon contre la loi de sécurité globale et contre la précarité. Si les manifestations au centre de Besançon étaient interdites aujourd’hui, le rassemblement, lui, a pu se tenir.
Intervention au nom de l’UL CGT de Besançon :
Dans la continuité d’une logique de profits à tout prix, les plans de licenciement se multiplient dans tous les secteurs.
Dans ce contexte, il est urgent de suspendre et d’abroger la réforme de l’assurance-chômage que le Conseil d’Etat a en partie censurée.
L’annonce d’une aide, pour quelques mois, de 900 euros pour certains précaires, sonne comme une provocation au vu des conditions drastiques de son obtention. C’est une aumône qui exclut la majorité des 2 à 3 millions de précaires, intérimaires, travailleurs saisonniers, CDD, « auto-entrepreneurs » forcés comme les livreurs de Uber et autres ouvriers sans-papiers !
Et, dans le même temps, le gouvernement remet à l’ordre du jour la casse de nos retraites ! Alors que le taux de chômage des jeunes explose, le gouvernement voudrait donc faire bosser encore plus longtemps les anciens !
La logique serait de faire exactement l’inverse. De baisser l’âge de la retraite et de réduire le temps de travail jusqu’à l’abolition du chômage.
Travailler moins pour travailler tous reste plus que jamais un slogan d’actualité. Et pour cela, les moyens existent, dans les coffre-forts des grandes fortunes, des grands patrons et des actionnaires.
C’est dans ce contexte que le gouvernement multiplie les lois liberticides et réactionnaires comme la loi de sécurité globale. Le but du gouvernement est clairement de restreindre la liberté de la presse, la liberté d’informer et la liberté de manifester. Ainsi, face aux violences policières, qu’elles aient lieu dans les manifestations ou dans les quartiers ouvriers, le gouvernement fait le choix de les rendre invisibles plutôt que de les faire cesser.
Alors oui, en cette fin d’année, il faut se préparer à mener de nombreuses luttes, comme vendredi 18 décembre, à 17 h 30 Place Pasteur aux côtés de nos camarades sans-papiers et réfugiés, mais aussi, dans chacune de nos entreprises. Car c’est là, là où l’on produit des richesses, que par notre arme principale, la grève, nous pouvons montrer notre force à nous les travailleuses et les travailleurs face aux patrons et à leurs soutiens politiques.
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