Pour le Premier Mai, environ 2.000 personnes se sont rassemblées au Parc Laleh de Téhéran à l’appel d’organisations syndicales et ouvrières d’Iran. Les forces de sécurité du régime des mollahs sont intervenues violemment à coups de matraque et de gaz lacrymogènes contre les manifestant(e)s. Plus de 150 personnes ont été arrêtées. D’autres manifestations ont eu lieu dans d’autres villes du pays comme à Sanandaj, Tabriz, Qom, Arak etc…
A ce jour, selon les informations dont nous disposons, au 13 mai 2009, plus de 80 militants ouvriers étaient toujours emprisonnés pour avoir participé aux manifestations du Premier Mai en Iran.
A la demande du Comité d’Organisation du Premier Mai de Téhéran, qui fait appel à la solidarité internationale contre la répression, la CGT-ADDSEA a envoyé le communiqué suivant aux autorités iraniennes :
Selon le Comité d’Organisation du Premier Mai à Téhéran, le rassemblement du Premier Mai 2009, qui fut organisé par des organisations indépendantes de travailleurs iraniens au parc Laleh, a été violemment attaqué par les forces de sécurité, de nombreux manifestants ont été battus et 150 d’entre eux arrêtés. Les forces de police ont brutalement attaqué les participants au rassemblement, dont des femmes et des enfants, à coups de matraques et de gaz lacrymogène, et ont poussé des centaines de gens hors du parc. Le rassemblement du Premier Mai à Sannandaj a lui aussi été attaqué par les forces de sécurité et la police en civil, et de nombreux manifestants ont été battus et arrêtés.
Plusieurs jours après l’attaque policière du Premier Mai, environ 130 femmes et hommes sont toujours emprisonnés. Ils sont détenus dans des conditions inacceptables à la section 204 de la prison Evin de Téhéran.
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