Mobilisation des salariés du social et du médico-social à Besançon

Ce 4 avril, nous étions près de 300 salariés du secteur social et médico-social à manifester dans les rues de Besançon pour des hausses de salaires et contre l’austérité dans notre secteur d’activité. En plus de Besançon, des établissements de la région étaient massivement en grève pendant au moins une heure comme l’ITEP de Montbéliard. A Besançon, au PE2A, 2 surveillants de nuit sur 3 ont débrayé à partir de 4 heures du matin montrant ainsi à quel point, avec des salaires de misère, ils sont indispensables au bon fonctionnement des établissements.

Depuis l’Esplanade des Droits de l’Homme en passant par rue Mégevand, nous nous sommes dirigés vers la Préfecture où une délégation intersyndicale a été reçue avec des représentants de SUD, FO et de la CGT (nos camarades David G. de l’AHS-FC et Samia K. de l’ADDSEA). A cette occasion, une pétition a été remise sur les revendications suivantes :

• Le maintien de tous nos droits garantis par nos conventions collectives (congés trimestriels, congés annuels d’ancienneté, maintien de la rémunération en cas de maladie, etc.)
• L’augmentation générale des salaires dans le secteur social / médico-social
• La généralisation sans contrepartie des 183 euros nets du Ségur à tout le personnel du secteur social et médico-social.
• l’indexation des salaires sur la hausse des prix.
• Le refus des restrictions budgétaires décidées par le gouvernement (10 milliards en moins pour les missions de service public dont plus d’un milliard pour le secteur sanitaire et social).
• Les moyens nécessaires à l’amélioration des conditions de travail et de la prise en charge des usagers.

En tout, ce sont presque un millier de signatures qui ont été remises (961 pour être exacts) sur les départements du Doubs et de Haute-Saône. On notera notamment 227 signatures pour Handy Up (ex-ADAPEI de Haute-Saône), 227 pour l’AHS-FC et 208 pour l’ADDSEA. Des petites structures du secteur social et médico-social se sont aussi massivement mobilisées comme par exemple l’AGE 25/70 (36 signatures), l’UDAF 70 (36 signatures) ou l’APF Planoise (35 signatures).

Bien sûr, d’autres mobilisations seront nécessaires pour imposer au patronat et au gouvernement la prise en compte de nos revendications.

Quelques images :