Première marche des fiertés à Belfort samedi 22 juin

Info de l’Union Départementale CGT du Territoire de Belfort

Rassemblement samedi 22 juin à 14h00 place de la République pour la première marche des fiertés à Belfort 

Tract CGT :

La CGT dans les marches des fiertés pour l’égalité des droits

Aujourd’hui, bon nombre de droits acquis ne sont pas respectés. Alors que l’assistance médicale à la procréation (AMP) a été ouverte en 2021 à toutes les femmes, qu’elles soient en couple ou seules, lesbiennes, bisexuelles, aux personnes transgenres et intersexuées, les inégalités perdurent pour les personnes LGBTQI+, notamment dans l’établissement de la filiation, les droits parentaux et, par ricochet, la déclinaison de ces droits dans le monde du travail (congés parentaux, droit au bénéfice de la mutuelle pour la ou le conjoint·e).

Les inégalités de droits persistantes favorisent les discriminations dont sont victimes les personnes LGBTQI+. Ces discriminations doivent cesser sans délai. Les discriminations se déroulent en premier lieu dans le monde du travail. Il s’agit de harcèlement dans 32 % des cas recensés. En 2023, 60 % des  personnes LGBTQI+ discriminées au travail déclaraient l’être par des collègues, 42 % par des supérieur·es hiérarchiques.

En plus du harcèlement et des discriminations subies au quotidien, les personnes LGBTQI+ voient généralement leur évolution professionnelle bloquée. Alors que le dernier rapport de SOS Homophobie indique que la part des cas de LGBTphobies en milieu professionnel est restée stable par rapport aux années précédentes (9 % de l’ensemble), l’égalité des droits en France n’est toujours pas une réalité. Les agressions physiques déclarées sont en progression. Elles concernent tout particulièrement les femmes.

La CGT dispose de formations et d’outils pour prévenir et lutter contre les discriminations et pour gagner l’égalité des droits. La CGT exige des employeur·ses qu’ils et elles créent des environnements de travail inclusifs pour les personnes LGBTQI+, qu’ils et elles mettent en oeuvre toutes les mesures et droits de ces salarié·es et que des négociations périodiques obligatoires avec les syndicats soient mises en place sur ces sujets dans les entreprises. Elle exige du gouvernement qu’il contraigne les employeur·ses à prendre ces mesures et à les formaliser par le biais de la négociation collective, à mettre en oeuvre des politiques publiques permettant sensibilisation et pédagogie, et des critères pour apprécier l’efficacité des mesures.

Au travail, dans la vie, gagnons l’égalité !