Echos de la mobilisation du 18 octobre en Franche-Comté

Quelques échos de la presse locale sur les manifestations du 18 octobre en Franche-Comté :

• Belfort :

L’Est Républicain, 18 octobre 2022 :

Demande générale d’augmentation des salaires et lutte contre la casse sociale, destruction des services et des acquis sociaux : tous les métiers étaient dans la rue, ce mardi, à Belfort, alors que le coût de l’essence inquiète. Le cortège est notamment passé par la gare, où il a été rejoint par les enseignants.

« Cette manifestation est importante : elle est l’occasion, pour tous les salariés, de profiter du carburant que les raffineurs ont réussi à obtenir ». Christiane, militante Force ouvrière (FO), porte courageusement son drapeau devant la Maison du peuple ce mardi matin. Elle espère « une prise de conscience qui mène à un élan collectif ». Près de 350 manifestants portant rouge se rassemblent à 10 h pour prendre le départ de la grande manif’, vers la gare, où ils sont rejoints par les cheminots et les enseignants. La CGT est bien visible mais de nombreux salariés de toutes catégories sont présents, ainsi que des retraités. Quand le départ est pris, direction la gare, le cortège grossit. Il se gonfle encore un peu devant la gare, où plusieurs centaines de personnes se rassemblent, rejointes par les enseignants et par les cheminots qui ne sont pas à Paris. « Nous sommes 1 200 », estiment Muriel Ternant et Bertrand Chevalier, pour le PCF. « Le double de la manif’ du 29, c’est bien ».

Toujours plus mobilisés pour l’augmentation générale des salaires et pensions

Communiqué CGT, 18 octobre 2022 :

Ce 18 octobre 2022, journée de mobilisation interprofessionnelle unitaire, pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, pour la défense de nos retraites et du droit grève, près de 180 manifestations de proximité ont permis à 300 000 personnes de se rassembler, partout en France. 450 à Gap, 2500 à Pau, 7000 à Bordeaux, 10 000 au Havre, 70 000 à Paris.

Dans les suites de la journée du 29 septembre, les salariés des raffineries ont décidé de la poursuite de leur mouvement face aux propositions insuffisantes de leur direction. Leur haut niveau de mobilisation a contraint le gouvernement à recourir à des réquisitions absolument inacceptables portant atteinte au droit constitutionnel de grève. Les ministres comme les médias ont tenté en vain de discréditer ces grèves plus que légitimes. Les salariés ont donc aussi manifesté, ce jour, pour défendre le droit de grève de toutes et tous.