A propos de la situation à Soléa
Posted by dsinterim sur avril 21, 2022
Courrier des élus CGT au CSE à la Direction Générale concernant la situation à Soléa, 20 avril 2022 :
Monsieur le Directeur Général,
(…) A propos (…) du service Soléa, nous tenons à vous alerter sur la situation de ce service.
En effet, à ce jour, nous avons appris que deux infirmiers avaient décidé de démissionner, de même que le médecin psychiatre et que le directeur-adjoint avait fait une demande de rupture conventionnelle.
Il y a déjà un poste d’infirmier et sur le DATA un poste de travailleur social vacants.
Lors du CSE-CSSCT du 18 mars 2022 déjà, les élus ont été informés de deux démissions dans ce service (une secrétaire et une psychologue).
Tous ces départs ne peuvent que nous alerter sur les conditions de travail au sein de ce service, notamment sur les risques pour la santé psychologique de tous les salariés qui y travaillent.
D’autant que ces derniers mois, les salariés du service ont tenté de faire remonter leur souffrance au travail (notamment au sein de la commission DUERP) sans que cela ait été entendu ou pris en compte par la direction.
Or, conformément à l’article 4121-1 du Code du Travail, il appartient à l’employeur de prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Dès lors, nous vous demandons de prendre des mesures immédiates afin de protéger la santé physique et mentale de l’ensemble des salariés de Soléa.
De plus, avec la démission de deux des infirmiers et du médecin psychiatre, au-delà des interrogations sur les conditions de travail, se pose une question de santé publique pour le bassin de Besançon. Il y a déjà un poste d’infirmier vacant, ainsi il n’y aura plus qu’un seul poste d’infirmier sur ce service qui doit théoriquement en compter quatre.
Dès lors, en absence de soignants, la distribution du TSO (Traitement de Substitution aux Opiacés) va devoir cesser à Soléa.
Quelles seront donc les missions de la dernière infirmière restante ? La viabilité du service ne risque-t-elle pas d’être remise en cause en l’absence de soignants ? Le bassin de Besançon ne risquerait-il pas ainsi de devenir une sorte de « désert médical » pour les personnes ayant besoin de TSO ?
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de nos sincères salutations.
Pour les élus CGT au CSE
Nadia K., Chadi H., Pascal D., Caroline VT.
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