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À Brec’h, les surveillants de nuit de Gabriel-Dehayes réclament la prime Ségur

Posted by dsinterim sur février 23, 2022

Alors que l’attribution de 183 euros mensuels pour les travailleurs sociaux annoncée par Castex vendredi 18 février exclut bien des collègues, Ass Fam, maîtresses de maison, personnel administratif, ouvrier, surveillants de nuit, etc., un exemple à suivre. Quelque soit notre métier, quel que soit le financeur, nous sommes toutes et tous indispensables pour le fonctionnement des services, nous subissons toutes et tous le gel des salaires depuis plus de 20 ans et la hausse des prix, nous devons donc toutes et tous avoir la même augmentation !

Le Télégramme, 22 février 2022 :

Les surveillants de nuit de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h, ont manifesté, ce mardi, pour réclamer la prime Ségur. Ils ont le sentiment d’être « les oubliés ».

SDN

« Nous avons l’impression de ne servir à rien. Le sentiment d’être totalement oubliés dans nos postes de nuit », déplorent les surveillants du foyer de vie Pipark et du foyer d’accueil médicalisé Liorzig de l’association Gabriel-Deshayes.

Ouest France, 23 février 2022 :

ls ont de trois ans à vingt-deux ans d’ancienneté dans leur métier, à l’association Gabriel-Deshayes. Ce mardi 22 février, les surveillants de nuit du foyer de vie et d’hébergement Pipark à Brec’h et du Foyer d’accueil médicalisé (Fam) ont manifesté pour être intégrés au dispositif de la prime Ségur. « En colère », « Oubliés », « Pourquoi pas nous ? » : sur leurs pancartes, ils résument leur sentiment.

L’association emploie dix surveillants de nuit (SDN), indiquent-ils. « Tout le monde est concerné par le mouvement. » Au sein de la structure, un certain nombre de professions ont ou vont toucher la prime Ségur, de l’ordre de « 183 € net par mois » : aides médico-psychologiques (AMP), aides d’éducation spécialisée, moniteurs éducateurs par exemple. « Mais nous, qui sommes sur la grille des services généraux, on est évincés. »

Ils rebondissent : « Pourtant, on fait le même travail : la nuit est le suivi de ce qui est effectué le jour avec les résidents. Nous sommes seuls en poste et on s’occupe de l’accompagnement, des changes, on gère les angoisses. » Les surveillants de nuit, en poste de 21 h 15 à 7 h 15, perçoivent une rémunération allant de « 1 240 € à 1 585 € net au maximum, après vingt-huit de carrière, en travaillant le week-end et jours fériés ».

Pour eux, cette manifestation constitue « une première ». Ils terminent : « Travailleurs de nuit, nous sommes des travailleurs de l’ombre. Là, nous sommes dans le noir, laissés pour compte. »

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