Ce 25 octobre, pour le troisième lundi consécutif, un rassemblement été organisé par la CGT devant le magasin Colruyt d’Arcey, non loi de l’Isle-sur-le-Doubs. A chaque fois, il s’agissait de manifester notre solidarité avec Mélanie, boulangère au Colruyt. Notons que Mélanie travaillait auparavant au Colruyt de Matay en 2020 où elle a subi du harcèlement moral et sexuel de la part d’un chef. Mélanie a dénoncé ces violences dont ele a été victime, le chef a eu une légère sanction et Mélanie s’est retrouvée mutée qui plus un sur un poste non-qualifié. La direction de Colruyt, dans la presse, se justifie, sans nier le harcèlement sexuel indiquant que «les faits se seraient produits en dehors du travail» ! C’est donc, dans cette affaire surtout Mélanie, la victime, qui a été sanctionnée. La CGT du Pays de Montbéliard est intervenue pour permettre, au moins, à Mélanie de retrouver son emploi de travailleuse qualifiée, à savoir boulangère. Sur ce, Mélanie a fait savoir qu’elle souhaiterait se présenter sur liste CGT aux prochaine élections au CSE pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs de Colruyt.
Le 11 octobre, Mélanie était convoquée pour un entretien préalable à éventuel licenciement. Un premier rassemblement a donc été organisé en solidaité avec cette camarade. Que lui reprochait la direction ? Rien sur son travail, mais des bribes de conversaton avec ses collègues, de s’intéresser par exemple à l’affichage des PV de CSE, de dire ce qu’elle pense du travail du dimanche, d’indiquer son désaccord (même si elle s’y soumet) avec les plannings… bref d’être une travailleuse qui refuse de se laisser faire et cherche à défendre ses droits.