Rappelons que, depuis 2019, un retraité sur deux part avec une retraite complémentaire amputée de 5 à 10 % pendant 3 ans.
C’est la triple peine pour les actifs et retraités qui ont déjà contribué à hauteur de 60% au redressement des comptes de l’Agirc-Arrco depuis 1990 avec une baisse importante du taux de remplacement.
La CGT a porté la proposition d’une contribution patronale d’équilibre technique temporaire (CETT) en faveur de l’égalité femmes/hommes, afin d’accroître les ressources du régime. Celle-ci permettrait d’améliorer notablement le résultat technique de plus de 4 milliards d’euros et de faire croître considérablement les réserves. Ainsi, le régime deviendrait excédentaire dès la mise en place de la mesure (2023).
Cette proposition a été balayée d’un revers de main par les organisations patronales. Elles refusent toute discussion sur de nouvelles ressources confirmant la volonté de transformer l’Agirc-Arrco en un régime à cotisations définies ; le niveau des pensions devient la seule variable d’ajustement de l’équilibre du régime.
La gestion du régime Agirc-Arrco est un copier-coller de la réforme par points proposée par le gouvernement Macron et pourtant combattue massivement par les salariés et retraités.
Pour la CGT, s’il est important de garantir l’équilibre du régime, cela ne peut se faire au détriment de la garantie et de l’amélioration des droits des actifs et retraités.
Montreuil, le 23 juillet 2021
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