L’Est Républicain, 22 janvier 2021 :
Après la régularisation de Laye Fodé Traoré, combien de jeunes sont dans la même situation ? « Des milliers », estiment le syndicat des avocats de France et les avocats pour la défense des droits des étrangers. À Besançon, Me Dravigny et Me Bertin, membres de l’ADDE, montent au créneau.
Lorsqu’Élisabeth Borne, ministre du Travail, a qualifié la situation de Laye Faodé Traoré , apprenti boulanger guinéen menacé d’expulsion, de « cas particulier » , Maîtres Amandine Dravigny, conseil du jeune homme, et Brigitte Bertin, avocate spécialisée dans le droit des étrangers, sont tombées de leur chaise. « Ce dossier est l’illustration parfaite des difficultés des avocats depuis un certain nombre d’années à permettre à de jeunes majeurs, anciens mineurs non accompagnés, d’accéder au séjour régulier alors qu’ils ont des parcours méritants », explique Me Bertin, membre de l’ADDE (avocats pour la défense des droits des étrangers), comme sa consœur.