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Belfort : 900 agents de la ville et de l’agglomération manifestent pour défendre leurs droits

Posted by dsinterim sur septembre 29, 2020

France 3 Bourgogne – Franche-Comté, 28 septembre 2020 :

A l’appel de la CGT et la CFDT, ils étaient 900 à manifester ce 28 septembre à Belfort pour défendre leur nombre de congés et leurs primes, menacées de disparition selon les syndicats. Le maire de Belfort Damien Meslot, LR, conteste cette interprétation d’une réforme.

Les agents de la ville de Belfort et de l’agglomération craignent que des jours de congés et des primes soient supprimés. Il s’agit d’une décision prise après un rapport de la chambre régionale des comptes mais également de modifications législatives sur le statut des agents des collectivités.

Selon les syndicats, en cause également, le changement de statut de leur comité des oeuvres sociales qui sera dorénavant géré par une structure nationale. Ils étaient 900 à manifester ce matin pour défendre ces acquis.

Pour Juliette Corouge, déléguée CGT, très en colère, c’est Damien Meslot le responsable « lui qui s’est augmenté de 270 %. Depuis sa réélection il y a deux mois, il nous enlève tout, comme ça, tout ce qu’on a. Il nous traite de privilégiés mais c’est faux. On n’est pas des privilégiés dans la fonction publique territoriale ! »

Interview de Juliette Corouge, déléguée CGT à la ville de Belfort :

L’Est Républicain, 28 septembre 2020 :

La décision du maire de dissoudre le Comité des œuvres sociales (COS) au profit du Comité national d’action sociale (CNAS) à compter du 1er janvier fâche les agents territoriaux de la Ville et du Grand Belfort. Ils l’ont fait savoir haut et fort ce lundi matin.

« Le Lion ne serait pas le monument préféré des Français sans tout le travail des agents territoriaux à la citadelle. On entretient Belfort. Sans les employés, la ville ne serait pas comme elle est aujourd’hui. M. le Maire devrait nous remercier « , souligne cette fonctionnaire territoriale de la Ville de Belfort, venue manifester sa colère, comme près d’un millier de ses collègues, ce lundi matin.

Avantages moins favorables

Cette mobilisation fait suite à la décision, par le maire, de supprimer la subvention que la Ville de Belfort verse au Comité des œuvres sociales (COS) , et de confier la gestion au Comité national d’action sociale, dont les avantages seraient nettement moins favorables aux agents.

Une manifestation avait déjà eu lieu le 17 septembre dernier.

On va balayer quarante ans d’acquis sociaux (Rachid Dormane, secrétaire général Interco 90)

Ce lundi était jour de comité technique paritaire. « On a décidé de ne pas y siéger – le quorum ne sera pas atteint – parce qu’à l’ordre du jour, il n’y a que des dossiers négatifs : suppression du COS pour passer au CNAS, suppression des jours d’ancienneté, suppression des primes médaille et retraite, suppression des ponts… En deux heures, il va balayer quarante ans d’acquis sociaux. On est en total désaccord sur le fond et sur la forme. Ces décisions ont été prises sans concertation au préalable », regrette Rachid Dormane, secrétaire général Interco 90 (CFDT).

La teneur des régressions qu’on veut nous imposer est d’une ampleur encore jamais vue (Rachel Ramon, CGT des territoriaux 90)

Rachel Ramon, élue CGT des territoriaux 90, a également pris la parole, devant une place d’Armes remplie de slogans (« Touche pas à mon COS », « Touche pas à mes congés », « Les nantis, c’est vous »…).

«Cette fois-ci, les choses sont claires et la teneur des régressions que le maire et la direction générale veulent nous imposer est d’une ampleur encore jamais vue. »

Audit sur le temps de travail

Et d’évoquer entre autres la prime de fin d’année (actuellement versée en deux fois, juin et novembre) « qui sera mensualisée et intégrée au régime indemnitaire », ou encore de l’audit sur le temps de travail : « la 6e semaine de congés et les RTT sont en ligne de mire ».

Après un temps de paroles, les manifestants ont pris la direction de l’annexe Bartholdi de la mairie, pensant que le maire et président du Grand Belfort s’y trouvait. Une cinquantaine d’entre eux est ensuite entrée dans le hall de la mairie, appelant Damien Meslot à venir les rencontrer, sous la surveillance étroite de quelques policiers municipaux.

La CGT a déposé un préavis de grève qui court du 1er au 30 octobre. Et un appel à une nouvelle mobilisation a été lancé pour le jeudi 1er octobre, à 18 h, devant la mairie, où le conseil municipal doit se tenir.

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