Pour la défense et le maintien de notre prévoyance de branche
Posted by dsinterim sur septembre 28, 2020
Tract CGT ADDSEA :
Pour la défense et le maintien de notre prévoyance de branche
Lors du CSE de ce vendredi 18 septembre 2020, le représentant de Malakoff Humanis a annoncé que cette entreprise se retirerait à compter de 2021 de la prévoyance de branche et proposerait à ses clients, comme l’ADDSEA, une prévoyance d’entreprise.
La prévoyance, dans notre branche, est ce qui permet, par exemple, en cas d’arrêt maladie de longue durée un quasi-maintien de rémunération ( prise en charge de la rémunération entre le 90ème et le 1095ème jours d’arrêt de travail), une rente éducation pour les enfants ainsi que le versement d’un capital en cas de décès ou d’invalidité à plus de 80%, une rente complémentaire à celle de la sécurité sociale en cas d’invalidité ou d’incapacité permanente professionnelle supérieure ou égale à 33%, etc.
Bref, si nous souhaitons toutes et tous ne jamais bénéficier de cette prévoyance, son existence est une sécurité essentielle pour nous et nos familles.
Jusqu’à ce jour, six assureurs était recommandés pour assurer, quelque soit l’association, un même régime de prévoyance à tous les salariés des conventions collectives 66 et 79. Deux assureurs, Malakoff Médéric et AESIO, ont fait savoir qu’ils refusaient le maintien en 2021 des conditions actuelles du régime de prévoyance et donc s’en désengagent.
Pour notre part, nous considérons comme fondamental le maintien d’une prévoyance de branche et sa mutualisation. Seule une prévoyance de branche permet de s’assurer d’avoir les mêmes garanties quel que soit le nombre de salariés, leur âge ou le taux de sinistralité de l’association.
Nous demandons qu’en 2021 l’ADDSEA fasse le choix pour la prévoyance de quitter Malakoff Humanis et de s’affilier à l’un des quatre assureurs recommandés par la branche et qui accepte le maintien des conditions actuelles du régime de prévoyance.
- Voir le tract en PDF : prevoyance
- Voir le compte-rendu de la commission paritaire du 11 septembre 2020
Votre commentaire