Covid-19 – En cas d’exposition : droits – devoirs – démarches

Tract de la Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale :

Covid-19 – En cas d’exposition : droits – devoirs – démarches

L’obligation de sécurité de résultat s’applique à tous les employeurs, même en cette période de crise sanitaire (CT : art 4121-1 / art 4121‑2 / art 4121-3 et le document unique). Pour cela, l’employeur doit mettre en place toutes les mesures de protection pour la santé physique et mentale des travailleurs. À défaut, il s’expose à de lourdes réparations pénales et/ou civiles en tant que personne morale et/ou physique.

Pour rappel, l’ordonnance du 20 janvier 2019 inverse la charge de la preuve. Dès lors, il appartient à l’employeur de démontrer que l’agent n’est pas tombé malade au travail ou sur le trajet.

Questions de la Représentante de Proximité – Secteur Enfance / Famille

Questions de la Représentante de Proximité au directeur du secteur Enfance / Famille, 10 avril 2020 :

Monsieur le Directeur de Secteur Enfance-famille,

En tant que Représentante de Proximité, je vous envoie plusieurs questions auxquelles je vous remercie de me répondre.

Réunions d’équipe :
-Comment s’organise la coordination des réunions entre les équipes et les cadres dans cette période particulière de crise sanitaire pour tous les services du secteur enfance famille ? Tous les salariés exceptés ceux en RH ou en congés sont -ils conviés aux réunions en visioconférence par la direction ? car sur certaines unités, seuls les salariés en service ce jour-là sur le groupe y sont invités à participer.

Secteur social et médico-social : des étudiant.e.s en première ligne bien mal considéré.e.s !

Communiqué de l’Union Fédérale de l’Action Sociale CGT :

Secteur social et médico-social : des étudiant.e.s en première ligne bien mal considéré.e.s !

Depuis le début du confinement dû au Covid-19, nous assistons à une véritable gabegie concernant le recours aux étudiant.e.s avec des pratiques disparates de la part des employeurs. Pour pallier les pics d’activité avérés dans les établissements sociaux et médico-sociaux – notamment d’hébergement – les étudiant.e.s sont sollicité.e.s dans leur grande majorité en remplacement des personnels malades ou pour faire face à la surcharge de travail depuis la fermeture des établissements scolaires et des ESAT.

Alors même que les centres de formation en travail social n’accueillent plus d’étudiant.e.s en présentiel pour éviter la contagion du virus, ces dernier.e.s font partie du contingent volontaire ou semi-volontaire – public ô combien captif des employeurs dont le volontariat ne serait-il pas contraint ? – en contact avec les publics vulnérables. Pas de tests pour vérifier qu’elles/ils ne sont pas porteurs asymptomatiques, souvent pas de protections (masques et gel hydro-alcoolique)… Leurs conditions d’exercice laissent plus qu’à désirer faute de matériel. Depuis le début de la pandémie, les stages ont été suspendus, tout comme la gratification afférente. La Direction Générale de la Cohésion Sociale a donné des consignes contradictoires aux employeurs autorisant ces derniers à recourir à cette main d’oeuvre bon marché !