La Dépêche, 19 février 2020 :
Près de cinq mois après une grève massive, la tension demeure au sein de l’association départementale de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (ADSEA) de l’Aude. Avec la perspective de la fin des actions éducatives en milieu ouvert (AEMO) spécifiques pour les jeunes majeurs victimes de violences sexuelles.
Comme un air de déjà-vu. Lundi 24 février, c’est rue Ledru-Rollin que la CGT, préavis de grève en main, appelle les salariés de l’association de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence de l’Aude (ADSEA 11) à se retrouver. Une grève, près de cinq mois après le mouvement du 1er octobre 2019 : ce jour-là, entre » mal-être », « réorganisation des services chaotiques », « mauvaise gestion financière » et « lourds dysfonctionnements », les salariés avaient brossé le portrait d’une structure à bout. Avec en creux le risque d’implosion d’une association en charge du suivi, chaque année, de 1 000 enfants en danger.