La mobilisation du 5 décembre en Franche-Comté
Posted by dsinterim sur décembre 5, 2019
Échos de la presse sur la mobilisation du 5 décembre dans la région :
– Doubs :
Entre 2550 et 3000 manifestants contre la réforme des retraites à Montbéliard
Ce jeudi après-midi, entre 2550 (chiffre police) et 3000 manifestants (selon les syndicats) étaient dans les rues de Montbéliard pour s’élever contre la réforme des retraites. (Est Républicain)
Besançon : Une foule dense à Besançon contre la réforme des retraites
C’est un cortège de plus d’un kilomètres composé des grands syndicats, des partis d’oppositions mais avant tout de nombreux représentants des multiples corps de métiers comme les cheminots, enseignants, étudiants, policiers, ou avocats qui sillonnent la ville clamant leur opposition à la future réformes des retraites. (Est Républicain)
Réforme des retraites : 45,75 % de grévistes dans l’Académie de Besançon
La grève a également été très suivie par les enseignants ce 5 décembre 2019. Pour ce qui concerne la journée de vendredi, « rien n’est encore certain », selon la Ville de Besançon.
La mobilisation a impacté ce jeudi au moins 112 écoles ce qui ont été totalement fermées sur les 444 du département, dont 17 écoles élémentaires et 24 écoles maternelles à Besançon.
Concernant la journée du 6 décembre « rien n’est encore certain », selon la Ville de Besançon qui précise que des les « informations seront mises à jour » sur la site de la Ville.
Voici le détail du taux de gréviste pour l’académie de Besançon ce jeudi :
Moyenne générale : 45,75 % (40,96% au national)
Moyenne enseignants : 49 % (46,60 % au national)
Moyenne enseignants 1er degré : 56,35 % (51,15 % au national)
Moyenne enseignants 2e degré : 43,41 % (42,32 % au national)(Ma Commune)
– Jura :
Grève du 5 décembre : 2500 manifestants à Dole, le mouvement pour les retraites très suivi
A Dole, la mobilisation touche la fonction publique, mais également des salariés du privé. Le défilé était impressionnant.
Dans plusieurs entreprises comme aux Arquebusiers ce jeudi 5 décembre 2019 se sont déroulées des assemblées générales, retour à la tradition du « mouvement ouvrier » se félicitaient des militants syndicaux qui soulignaient que cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas connu cela.
De même, le cortège qui est ensuite parti de l’avenue de Lahr en direction de la place Grévy puis de la maison des Entreprises, siège de l’antenne locale du Médef, était d’une ampleur inédite depuis 2003 et la mobilisation contre le plan Fillon.
L’inquiétude sur l’avenir des retraites mais aussi les conditions de travail à l’hôpital ou le statut des enseignants a réuni environ 2 500 personnes. A Dole, le mouvement de grève a également touché l’usine Bel et la plateforme Solvay.
Le privé mobilisé
Devant l’usine Solvay-Inovyn de Tavaux, une trentaine de grévistes étaient présents ce matin. Un débrayage est prévu de 10h à 14h à l’entrée de l’usine. Certains ont fait le choix de rejoindre la manifestation de Dole.
Stéphane Ozanne, secrétaire syndical CGT pour Solvay et Inovyn explique :
« C’est important que l’on soit présent sur site même si le mouvement est au-delà des problématiques rencontrées au sein de l’usine. Le message du gouvernement concernant les retraites n’est pas clair et on s’attend au pire. Pour la suite du mouvement, c’est entreprise par entreprise que cela se décidera » (La Voix du Jura)
Plus de 400 manifestants à Saint-Claude
Ce jeudi 5 décembre 2019, plus de 400 personnes se sont rassemblées pour manifester contre la réforme des retraites mais aussi pour soutenir les hôpitaux de proximité.
Ce jeudi 5 décembre 2019, ce n’est pas au niveau de la sous-préfecture de Saint-Claude que le rassemblement a eu lieu comme c’est le cas habituellement, mais au centre de la ville sur la place du 9 avril 1944, où se déroulait aussi le marché hebdomadaire.
Petit-à-petit, autour des syndicalistes présents qui scandaient des slogans, le cortège s’est formé en présence de salariés (tant du public que du privé), de retraités… de Saint-Claude, du Plateau du Lizon, de Morez, des Rousses… pour atteindre environ 400 personnes ; ce qui est beaucoup plus conséquent par rapport aux précédentes manifestations.
Le défilé a effectué le tour de la place, avant de remonter la rue du pré et la rue du marché à contre-sens sous bonne escorte, au son des « Macron, démission », « Non, au travail jusqu’à 67 ans ! »… mais aussi en appelant au soutien aux hôpitaux de proximité. (La Voix du Jura)
Près de 5000 manifestants à travers tout le Jura
La mobilisation a été très forte cdans le Jura contre le projet de réforme des retraites avec, au total, près de 5000 manifestants comptabilisés à Dole, Saint-Claude et Lons.
Que ce soit à Dole, à Lons-le-Saunier ou dans une moindre mesure à Saint-Claude, la mobilisation a été très importante, ce jeudi 5 décembre 2019, pour la première journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites, avec un total de près de 5000 manifestants comptabilisés dans le Jura.
Dès 10h30, 2500 personnes ont en effet défilé dans les rues de Dole, auxquels s’ajoutent plus de 400 manifestants à Saint-Claude à la même heure puis encore 2000 personnes en début d’après-midi à Lons-le-Saunier, selon la Préfecture du Jura.
Si le projet de loi du Gouvernement n’est pas encore connu, tous en craignent en effet que la réforme ne leur soit défavorable, que ce soit dans le privé comme dans le public. Les enseignants, en grève à 56,35 % dans le premier degré selon l’Inspection académique (contre 51,15 % au national) et à 43,41 % dans le second degré (contre 42,32 % au national), étaient particulièrement mobilisés. Et comme toujours avaient soigné leur slogans : « Black Thursday : -40 % sur les retraites » pouvait- on ainsi lire sur une pancarte tandis qu’une autre clamait « Des retraites, pas des cacahuètes » et qu’une troisième interpellait le passant : « Votre retraite, vous la voulez saignante et à points ? »
« Autant de manifestants dans le Jura, cela fait plus de 10 ans qu’on n’avait pas vu cela. Et ce n’est que le premier jour de mobilisation. Ça peut encore monter », confiait un observateur du mouvement social.
Au delà de ce premier jeudi de grève et de manifestation, reste donc à savoir comment va se prolonger le mouvement dans les jours à venir, alors que le Président de la République, Emmanuel Macron, doit présenter « l’architecture » de sa réforme en milieu de semaine prochaine. (La Voix du Jura)
– Haute-Saône :
850 personnes ont afflué ce jeudi 5 décembre au rond-point de Noidans-lès-Vesoul à l’appel d’une intersyndicale interprofessionnelle. Retraités, enseignants, salariés de Parisot, PSA… Ils ont manifesté leur opposition au projet de réforme des retraites. (L’Est Républicain)
– Territoire de Belfort
Retraite : les enseignants votent la reconduction de la grève
Réunis en assemblée générale ce jeudi, avant le départ de la manifestation belfortaine, les enseignants ont voté la reconduction de la grève à une très large majorité. « 160 personnes étaient présentes ce matin et 110 ont approuvé la poursuite du mouvement », annonce Peggy Goepfert, co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU, principal syndicat de l’enseignement primaire.
es enseignants, qui pourraient voir le mode de calcul de leur retraite changer avec la réforme annoncée, sont « mobilisés comme jamais ». « Jusque-là, le calcul se faisait sur les six derniers mois de la carrière pour compenser le fait que nos salaires sont très bas quand nous débutons. Là, en nous alignant sur le privé, donc en calculant sur les 25 meilleures années, nous avons estimé la perte moyenne entre 500 et 1 000 euros par mois », explique la représentante syndicale.
Dans le secondaire (collège et lycée), de nombreux professeurs devraient encore être absents ce vendredi. Pas dans le primaire, où l’obligation de se déclarer 48 heures avant empêche la reconduction de la grève du jour au lendemain. Mais une nouvelle journée noire est annoncée mardi 10 décembre.
« En retraite, nous voulons vivre, pas survivre. »
À Belfort, ils étaient 3 000 manifestants à défiler dans les rues ce jeudi matin. Enseignant du public ou du privé, cheminot, retraité, pompier… : ils expliquent leur opposition à la réforme. (Est Républicain)
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