A propos des conditions de travail à l’ex-PHL
Posted by dsinterim sur juillet 1, 2019
Courrier signé de l’ensemble des élus (CGT, FO et non-syndiquées) du collège employé du CSE :
Monsieur le Directeur Général,
Nous, élus du CSE, tenons à vous alerter sur la situation des collègues de l’ex-PHL de Besançon (secteur Accueil Hébergement Logement).
En effet, nous comptons sur ce service trois salariées en arrêt maladie de très longue durée (plusieurs mois voire années) et un accident de travail fin décembre 2018 ayant entrainé un arrêt de travail de bientôt six mois.
Notons également qu’en avril 2018 une salariée avait été licenciée pour inaptitude suite à un accident de travail.
Des arrêts-maladies plus courts sont également fréquents.
Nous comptons de plus en peu de temps deux ruptures conventionnelles et une rupture anticipée de CDD. Il y a également eu des démissions, des collègues en CDD qui n’ont pas souhaité renouveler leurs contrats, une collègue en service civique qui partira en juillet, etc. On constate ainsi un turn-over important au sein des équipes de l’ex-PHL de Besançon,
Ces simples faits sont des indicateurs de la souffrance au travail que subissent les salariés de ce service. Les équipes sont fatiguées, épuisées et bien des salariés parlent de trouver un travail ailleurs tant les conditions de travail leur apparaissent difficiles.
Alors que les travailleurs sociaux accompagnent des personnes en grandes difficultés, ils ne bénéficient que de peu de soutien de leur hiérarchie. Ainsi, à deux reprises, des accidents du travail ont été contestés par la direction de secteur auprès de la CPAM sous prétexte qu’il ne s’agirait « que » d’agressions verbales et non physiques. Au contraire, lorsque des salariés font part de leurs difficultés dans l’accompagnement des personnes ou se sont débordés par les tâches à accomplir, la réponse est un discours sur les éventuels problèmes psychologiques du salarié !
Ces méthodes de management sont loin de permettre un minimum de confiance et de sérénité au sein des services, bien au contraire.
En tant qu’employeur, vous avez l’obligation d’assurer la santé tant physique que psychique des salariés.
Nous vous alertons donc sur la situation des salariés de l’ex-PHL de Besançon et vous demandons d’intervenir au plus vite afin d’assurer des conditions de travail sereines permettant de garantir la santé physique et psychologique des salariés.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de nos sincères salutations.
Les élus du CSE
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