Lons-le-Saunier : manifestation de soutien aux urgences

France 3 Bourgogne Franche-Comté, 10 juin 2019 :

La CGT appelait ce lundi 10 juin à soutenir le personnel hospitalier. Le service des urgences de Lons (Jura) est en crise, les arrêts de travail des personnels se sont multipliés ces dernières semaines.

400 à 500 personnes sont venues cet après-midi apporter leur soutien aux soignants, infirmières, médecins en lutte pour réclamer de meilleures conditions de travail et de soins pour les patients. Les manifestants sont venus réclamer le maintien des deux lignes de SMUR de l’établissement et soutenir le personnel des urgences. Une manifestation à l’appel de deux collectifs de citoyens, de l’intersyndicale de l’hôpital, d’élus et du collectif de défense des Ephads publics du jura.

Usagers et personnels, défendons ensemble des soins de qualité pour toutes et tous !

Tract intersyndical CGT, FO, SUD, CFE-CGC du CHRU de Besançon à destination des usagers :

USAGERS ET PERSONNELS,
défendons ensemble des soins de qualité pour toutes et tous !

Notre système de santé est malade des différentes politiques menées ces dernières décennies. L’Etat et le patronat ont bon dos de dire qu’en les exonérant de « charges » sociales, les entreprises seront plus « compétitives ». Ce ne sont pas des charges, mais nos cotisations sociales, appelé salaire différé, fruit de NOTRE travail, qui finance la Sécurité Sociale, et donc l’hôpital public.

Mardi 11 juin : Grève nationale des services de santé !

Tract de l’intersyndicale CGT, FO et SUD du CHRU de Besançon :

Mardi 11 juin 2019 : Grève nationale des services de santé !

La retraite ne doit pas redevenir l’antichambre de la mort

Communiqué CGT :

Les derniers arbitrages du projet Macron de retraite universelle par point se discutent apparemment en catimini dans les couloirs du palais présidentiel.

Alors que le Président de la République affirme ne pas vouloir toucher à l’âge légal à 62 ans il se prépare le recul des départs en retraite d’abord à 64 ans puis 65 ans.

En effet, en faisant le choix du projet Delevoye du régime universel à point, l’âge légal devient secondaire, c’est l’âge pivot qui compte désormais et le Gouvernement veut le fixer à 64 ans.