Communiqué du Comité Régional CGT PACA, de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône et de l’UD CGT des Alpes Maritimes, 25 mars 2019 :
Une militante grièvement blessée, trois militants molestés, dont un placé pendant de longues heures en garde à vue et un dirigeant agressé. La répression a frappé ce weekend-end en PACA. La première défendait le droit de manifester à Nice, les trois autres participaient à une mobilisation antifasciste à Marseille.
Le pouvoir s’installe dans un engrenage infernal. Celui visant à réprimer le mouvement social. Périmètres interdits aux manifestations, recours à l’armée, provocations policières, utilisation de la force à l’encontre de manifestants qui ne représentaient aucun danger pour l’ordre public… Tout est bon pour tenter de casser la mobilisation sociale actuelle.
Malgré l’enfumage avec le « Grand débat », chacun a bien compris que le gouvernement refuse obstinément d’entendre la colère qui s’exprime depuis des mois et de satisfaire les revendications. Il préfère camper sur des positions dogmatiques favorables aux puissances de l’argent et aux plus riches. Il n’a plus comme seule réponse que violence et intimidation.