Depuis longtemps, les salariées du Relais H du CHRU Minjoz de Besançon subissent les sauts d’humeur, les insultes (« petite conne », « crasseuse », « la grosse », « catin », etc.), et les humiliations (tape sur les fesses, etc.) de la part de leur gérante. En plus, bien des heures supplémentaires (une cinquantaine pour l’une d’entre elles par exemple) n’ont pas été payées.
Souvent, les salariées préfèrent partir au plus vite que de subir de telles conditions de travail (six démissions et un licenciement pour inaptitude en moins d’un an). Mais cette fois, plutôt que de partir, les salariées ont décidé de relever la tête, de se syndiquer et de lutter. Avec le soutien de l’UL CGT de Besançon, elles ont donc entamé des démarches auprès de l’inspection du travail et ont alerté y compris la direction nationale, Relay @ADP, c’est-à-dire le groupe Lagardère.
Ce 29 janvier, pour la première fois en trente ans d’existence du Relais H, les salariées ont décidé de débrayer.