PSA : Réaction CGT face aux menaces de ruptures conventionnelles collectives

France Infos, 9 janvier 2018 :

Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT du groupe PSA, a demandé, mardi sur franceinfo, que le groupe PSA mette en place un plan d’embauche massif en CDI dans ses usines.

« C’est complètement inacceptable. On ne peut pas imaginer que la direction de PSA continue à vouloir supprimer des milliers d’emplois dans un groupe qui accumule des milliards de bénéfices », a dénoncé, mardi 9 janvier sur franceinfo, Jean-Pierre Mercier. Pour le délégué central CGT du groupe PSA, « il faut un plan d’embauche massif en CDI dans les usines de PSA puisque Peugeot est riche à milliards. »

PSA s’apprête à supprimer 2 200 emplois cette année, dont 1 300 en ruptures conventionnelles collectives. Des négociations sont en cours sur le site de Poissy (Yvelines) entre direction et syndicats. Les ruptures conventionnelles collectives sont entrées en vigueur le 1er janvier dernier. Après Pimkie, c’est PSA qui s’empare de ce nouvel outil prévu par les ordonnances réformant le Code du travail.

Nouveau répit pour les migrants du « Bol d’R »

L’Est Républicain, 9 janvier 2018 :

« On s’est rapproché vendredi dernier. Nous sommes d’accord pour demander un nouveau renvoi ».

Ce mardi matin au tribunal de grande instance de Besançon. Les deux « parties » parlent d’une même voix, la présidente n’a donc aucune raison de ne pas abonder dans leur sens. Le dossier, un « référé expulsion », reviendra devant la magistrate le 13 février prochain.

Les 2 parties ? La SAIEMB, une société immobilière contrôlée par la Ville de Besançon, et l’association Sol Mi Ré (Solidarité Migrants Réfugiés).

Concrètement, cela signifie que le local du 24, rue d’Arènes, à Besançon, pourra continuer à être occupé jusqu’à cette date. Alors qu’il a été investi sans autorisation, à la mi-octobre (il y a donc presque 3 mois) par Sol Mi Ré.

L’association a baptisé le lieu « Bol d’R ». Elle l’a transformé en un véritable service d’accueil de jour pour des migrants, qui peuvent y cuisiner, laver leurs vêtements et faire leur toilette. Autant de possibilités auxquelles ils n’avaient pas accès auparavant.