CGT Addsea - UL CGT - 4B rue Léonard de Vinci - 25000 Besançon
La CGT ADDSEA se réunit régulièrement pour faire le point sur ses activités et interventions. N'hésitez pas à nous contacter si vous voulez être invité à notre prochaine réunion.
Pétition : Pour le maintien des Contrats Jeunes Majeurs dans le Doubs
Nous refusons que la rue devienne pour bien des jeunes la seule orientation à la sortie des dispositifs de la protection de l’enfance.
Aussi nous demandons à Madame Christine Bouquin, Présidente du Conseil Départemental du Doubs, de garantir à tous les jeunes qui le souhaitent un accompagnement et un suivi jusqu’à leurs 21 ans, et ce, sans discrimination de nationalité.
Les comptables de l’ADDSEA continuent de se mobiliser pour une véritable augmentation de salaire. Voici le courrier signé par l’ensemble des comptables de l’ADDSEA adressé le 24 novembre à la direction générale de l’ADDSEA :
Monsieur le Directeur Général,
Le 10 mars 2017, l’ensemble des comptables de l’ADDSEA vous ont adressé un courrier demandant d’être requalifiés dans la grille « technicien supérieur » avec reprise de l’ancienneté.
Avec la nouvelle réorganisation des services comptables qui se met en place depuis le 1er novembre 2017, la direction générale a dit clairement lors du Comité d’Entreprise du 20 octobre 2017 que les comptables passeraient tous dans la grille « techniciens supérieurs » mais sans reprise de l’ancienneté.
Combattre les violences sexistes et sexuelles – Outils pour l’action syndicale
Malgré des avancées sur les droits des femmes, on observe des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes au travail comme dans la vie. Les violences contre les femmes sont au cœur de ces inégalités et des processus de domination. Elles prennent de multiples formes : psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles. Les violences sont sous-évaluées car celles-ci sont sous-déclarées. Peu de femmes en effet portent plainte. C’est pourtant une réalité massive : une femme sur 10 en est victime chaque année, une sur 3 au cours de sa vie. Au travail, dans les transports ou à la CGT, les femmes ont toutes des anecdotes personnelles sur le sexisme. Entre propos graveleux, attouchements dans les transports publics et meurtre, les degrés de gravité sont divers mais tous ces actes relèvent du même système de domination, d’emprise, de violence, et le passage d’un niveau à l’autre peut se faire graduellement, dans ce que l’on nomme un «continuum». C’est un phénomène social grave qui reste tabou et autour duquel il y a un enjeu sociétal.
A l’occasion d’une conférence sur les violences sexistes et sexuelles rassemblant 200 militant.es, en présence notamment de Bernard Thibault (représentant des salarié.es français.es au CA de l’OIT), Sharan Burrow (secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale) et Ernestine Ronai (présidente de l’observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis), la CGT a présenté ses propositions pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. La CGT demande l’ouverture de négociations dans les branches, les entreprises et les administrations pour mettre en place de vraies mesures de prévention des violences et de protection des victimes. La CGT appelle le gouvernement à intégrer un volet sur les violences au travail dans le projet de loi sur les violences sexuelles. La CGT appelle les salarié.es à participer aux actions organisées le 25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Adopter une convention internationale contre les violences sexistes et sexuelles
La Confédération Syndicale Internationale (dont est membre la CGT) a gagné l’inscription à l’ordre du jour de l’Organisation Internationale du Travail en juin 2018 d’une norme contre les violences et le harcèlement au travail. Le gouvernement français a pour l’instant pris une position à minima, en refusant de reconnaître les violences spécifiques auxquelles les femmes sont confrontées. L’ensemble des syndicats français affiliés à la CSI (CGT, CFDT, CFTC, FO) ont interpellé le premier ministre, estimant que « refuser d’identifier spécifiquement les violences fondées sur le genre constituerait un changement de position très regrettable. Ce recul serait d’ailleurs bien incompréhensible à l’heure où le Président de la République a chargé le gouvernement de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale et a annoncé une nouvelle loi sur les violences sexuelles. »