Communiqué CGT, 28 juin 2017 :
À l’appel des syndicats CGT, FO, Solidaires, Unef et FSU, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées près de l’Assemblée nationale, et dans toute la France, le 27 juin 2017, jour de rentrée des nouveaux députés.
Des slogans, des banderoles et des pancartes contre le projet d’Emmanuel Macron de réformer le code du travail par ordonnances et contre le démantèlement du Code du travail.
Sur la tribune, des témoignages de salariés et de dirigeants des différents syndicats qui se battent contre le projet gouvernemental qui s’attaque à tous les droits du Code du travail. Des droits qui seraient remis en cause, voire amenés à disparaître, comme par exemple, dans les conventions collectives : les primes diverses (ancienneté, vacances, etc.), l’intégralité du salaire versée pendant les arrêts maladie, l’indemnité conventionnelle de départ en retraite ou de licenciement… Dans cette reforme, ce que l’on appelle « la place centrale » dévolue aux accords d’entreprise, n’est que l’inversion de la hiérarchie des normes, qui permettra au patronat d’appliquer des accords moins favorables aux salariés.
Avec l’extension des contrats de chantier, la fusion des instances représentatives du personnel et la barémisation des dommages et intérêts aux prud’hommes en cas de licenciement abusif, le gouvernement prépare des cadeaux au Medef, et surtout une plus grande précarisation pour les salariés.
Voici le témoignage de Pascal Joly de la CGT sur l’esplanade des Invalides.