Mobilisés contre la casse de la protection de l’enfance par le Conseil Départemental du Maine-et-Loire, des collègues se lancent dans une marche depuis Angers jusqu’à Paris. Cette marche se terminera par une manifestation le 4 juillet, à Paris, aux Assises Nationales de la Protection de l’Enfance (Départ 12 heures, métro Pont de Neuilly).
Tract d’appel à la manifestation du 4 juillet à Paris (syndicats FSU, UNEF, CGT et SUD ainsi que différents collectifs du travail social) :
La casse de la protection de l’enfance est en marche. Les départements se désengagent, réduisent les financements ou imposent des appels à projet plaçant les associations en concurrence les unes contre les autres. Les entrepreneurs du social répondent à des contrats à impact social subordonnant l’action sociale au monde de la finance. Les conditions de travail et la qualité des services rendus aux publics se dégradent jours après jours. De nombreux enfants en situation de danger avéré ne peuvent plus être protégés. Sur le terrain, les équipes sont à bout ; les situations sont dans bien des cas critiques ! Il y a urgence, urgence sociale, urgence morale, urgence à se mobiliser, à défendre la protection de l’enfance et l’ensemble du travail social.
Dans le Maine et Loire (49), cinq associations fortes d’un ancrage, d’une technicité et de compétences historiques se retrouvent dans la tourmente suite à une opération de dumping social de deux structures hors sol ayant diminué de 30% le prix journée. Pour ne pas laisser sur le carreau près de 400 salarié-es et les publics accompagnés, les collègues du 49 sont entré-es en Résistance. De manifestations en actions, ces personnels sont arrivés à faire monter la pression et à construire un mouvement faisant écho aux situations que nous rencontrons dans la prévention spécialisée, l’Action Educative en Milieu Ouvert , la Protection Judiciaire de la Jeunesse, la psychiatrie, l’accueil (voir même l’abandon) des mineurs isolés étrangers et plus globalement l’action sociale publique et associative en France.