Dans le cadre de la préparation de la journée de grève nationale des salariés de la santé et de l’action sociale ce mardi 7 mars, les syndicats CGT de l’ADDSEA, de l’Hygiène Sociale de Franche-Comté et de l’AGE ont tenu, avec l’Union Syndicale Départementale CGT de la Santé et de l’Action Sociale, une conférence de presse ce vendredi 3 mars afin de pointer les menaces sur les budgets de l’action sociale et de la protection de l’enfance. Voici un résumé de ce qui y a été dit :
Ce 7 mars, les salariés de l’action sociale et de la santé sont en grève.
En plus de nos revendications sur nos salaires, nos emplois et garanties collectives, nous demandons des moyens pour l’action sociale et souhaitons alerter sur les conséquences des coupes budgétaires.
Depuis des années, malgré l’augmentation de la misère, l’Etat et les collectivités locales baissent les budgets de nos établissements et services.
Chaque hiver, des gens meurent de froid. Les services pour l’hébergement d’urgence comme le 115 sont saturés. Depuis cet automne, il y a 59 places d’hébergement d’urgence de moins à Besançon suite à la fermeture de l’abri de nuit. On en arrive à une situation où en France, on compte officiellement plus de 30.000 enfants à la rue.
Parmi les inquiétudes, il y a celle des financements à venir de la protection de l’enfance par le Conseil Départemental.
Le CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) entre le Conseil Départemental du Doubs et l’ADDSEA est arrivé à échéance en 2015. En 2016, le budget a été reconduit pour une année, et ce sans prendre en compte ni la hausse des prix ni les évolutions de carrière (Glissement Vieillesse Technicité, GVT, c’est-à-dire les évolutions de salaire liées à l’ancienneté).