« Opposer ceux qui travaillent avec ceux qui cherchent un emploi, les Français et les étrangers, les actifs et les retraités, ceux qui vivent sur le territoire et ceux qui y cherchent asile, les pauvres et les miséreux… est une stratégie politique bien connue qui ne sert qu’un objectif, celui de détourner l’attention des véritables causes d’une crise entretenue au seul bénéfice du capital. Dans le même temps, les inégalités se creusent, les profits n’ont jamais été aussi importants, les dividendes versés aux actionnaires plus indécents, les rémunérations des dirigeants aussi exorbitantes », voilà ce qu’écrivait la CGT dans un communiqué intitulé « N’opposons pas les misères, combattons-les ! » début novembre.
Quelques chiffres pour illustrer ces propos :
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Les patrons des 120 plus grandes entreprises françaises, ont un revenu de 3,5 millions d’euros en moyenne, soit une hausse de 20% entre 2014 et 2015.
- Tavares, PDG de PSA, a obtenu 100% d’augmentation en 1 an. Avec 14.500 euros par jour, il touche donc maintenant en une seule journée ce qu’un ouvrier met 10 mois à gagner.
- Le patrimoine professionnel de Liliane Bettencourt, la femme la plus riche de France, représente 31,2 milliards d’euros, soit 1,8 millions d’années au SMIC (vous pouvez ici comparer votre revenu en unités Bettencourt).
- Le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde a dépassé en 2015 celui des 99 % restants.
- Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres.