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Rassemblement le 20 avril contre la loi travail et les violences policières

Posted by dsinterim sur avril 19, 2016

Appel du Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté :

Ni chair à patron, ni chair à matraque !

Le mois de mars 2016 a vu émerger un mouvement social d’une ampleur sans précédent depuis le début du quinquennat de François Hollande. Parti des réseaux sociaux, ce mouvement s’est rapidement emparé de la rue pour exiger le retrait de la loi Travail présentée par le gouvernement.

chairamatraque

L’expression de cette colère légitime semble faire trembler le gouvernement qui, depuis le début du mouvement, a décidé d’envoyer l’ensemble de son arsenal répressif à nos manifestations et rassemblements. Partout en France, la police, la BAC ou encore les CRS, tentent de casser la mobilisation en criminalisant le mouvement social. Partout, les opposant-e-s à la loi Travail sont gazé-e-s, matraqué-e-s, frappé-e-s, interpellé-e-s… En un mois et demi de mobilisation, on dénombre déjà plusieurs centaines de manifestant-e-s blessé-e-s par les assauts de la police, placé-e-s en garde-à-vue voire poursuivi-e-s devant les tribunaux. Dans toutes les villes de France on assiste aux mêmes scènes de violences policières à l’encontre des lycéen-ne-s, étudiant-e-s, salarié-e-s, chômeur-se-s qui se battent pour le respect de leurs conditions de vie et de travail.

De la même manière, on a vu les forces de l’ordre faire irruption dans de nombreuses universités (Paris 1, Lyon, Caen, Dijon, Rennes 2…) pour évacuer violemment des étudiant-e-s occupant un amphithéâtre ou tenant des assemblées générales. Nous dénonçons fermement ces interventions policières qui n’ont pas leur place sur nos lieux d’études.

A Besançon, le 24 mars dernier, un militant syndical étudiant, membre du comité de mobilisation de l’université, a été brutalement interpellé puis placé en garde-à-vue alors qu’il se rendait de lui-même au commissariat pour répondre à une convocation. La police a ensuite violemment dispersé un rassemblement de soutien à ce militant devant le commissariat, en jetant à terre, frappant, gazant et matraquant les personnes présentes. Deux militants syndicaux, dont le responsable départemental de la CGT, ont même été placés une partie de la nuit en garde-à-vue.

Pour dénoncer cette répression policière, plus de 300 personnes, universitaires, artistes, éditeurs, syndicalistes, militant-e-s associatifs, professionnel-le-s de santé, etc., viennent de lancer un appel intitulé « Un pouvoir qui matraque la jeunesse est faible et méprisable » :

« Laisser la matraque impunie, c’est porter aussi une immense responsabilité. La condamnation de cette violence récurrente devrait être sans appel (…). Il n’y a rien à relativiser ni à nuancer. Il est grand temps de se déshabituer de ce qui n’a aucune justification possible, sinon l’arbitraire des princes de l’Etat policier et du CAC40. Il est grand temps qu’avec les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les travailleur-se-s qui se battent non seulement contre un projet de loi inique, mais de plus en plus aussi pour une vie qui ne soit pas une simple survie, nous fassions masse pour y mettre fin.

En s’appuyant sur l’Etat d’urgence, le gouvernement a fait le choix de la répression pour casser la mobilisation contre la loi travail : elle ne fait au contraire que renforcer notre détermination !

Contre la répression policière et la criminalisation du mouvement social, le Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté appelle à un :

Rassemblement, mercredi 20 mars à 18h, Place Granvelle à Besançon

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