L’Est Républicain, 6 mai 2015 :
Suite à l’annonce de la suppression du service de correspondants de nuit de Besançon à la fin de l’année et à un premier rassemblement le 30 mars dernier, les salariés ont obtenu un rendez-vous avec le maire le 18 mai et un autre avec la direction générale de l’ADDSEA le 22 mai. En revanche, aucun engagement n’a été pris, ni par la mairie, ni par la direction générale pour assurer qu’aucun salarié du service des correspondants de nuit ne sera licencié.
Au-delà des emplois, les salariés du service des correspondants de nuit constatent que depuis que la fermeture du service est officielle, les locataires leur font part de leurs inquiétudes. « Car, oui, le service des correspondants de nuit est nécessaire au bien-être des habitants des quartiers de Besançon. Le maintien d’un service de médiation est plus que jamais indispensable. À Dijon par exemple, la fin du service des correspondants de nuit a été palliée par la création d’un service de médiation sociale de journée avec dix salariés. Besançon sera-t-elle une des seules villes en France sans aucune médiation sociale ?»
Les salariés du service des correspondants de nuit, soutenus par les syndicats CGT et CFDT de l’ADDSEA appellent l’ensemble des habitants de Besançon à venir les soutenir lors du rassemblement du 11 mai 2015 à l’occasion du conseil municipal, à 16 h 30, devant l’hôtel de ville de Besançon, place du 8 septembre.