Non à la suppression de la prime d’internat à l’ITEP Saint-Exupéry !

Tract CGT ADDSEA :

Lors de la réunion hebdomadaire du service d’internat de l’ITEP Saint-Exupéry du 17 mars, le directeur de Pôle nous a annoncé la suppression de la prime d’internat pour trois salariés dès le salaire du mois de mars 2015 !

Il est clair que si nous acceptons que ces collègues voient leur rémunération baisser, ce sera ensuite le tour d’autres salariés de l’ITEP.

C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré le directeur de pôle lors de cette réunion… Selon lui, les salariés qui changeraient de qualification pourraient perdre leur prime d’internat. On en arriverait à cette situation absurde où, un moniteur-éducateur qui passerait éducateur spécialisé pourrait subir une baisse de sa rémunération !

Alors que les prix augmentent et que nos salaires sont gelés, il est hors de question d’accepter la moindre baisse de notre rémunération ! Hors de question d’accepter la suppression de la prime d’internat pour des collègues qui l’on toujours eu et dont les conditions et horaires de travail n’ont pas changées !

La CGT ADDSEA a immédiatement interpellé la direction générale ainsi que les services de l’inspection du travail de Montbéliard et de Besançon.
Ce n’est pas la première fois que la direction tente de s’en prendre à nos primes et salaires. A la rentrée 2013, les salariés du SESSAD de l’ITEP ont du se mobiliser pour conserver leur prime d’internat. A la rentrée 2011, grâce à l’unité de tous les syndicats de l’ADDSEA et aux menaces de grève des salariés du Roseau, on a pu obtenir le retrait d’un projet de la direction générale de remise en cause des primes d’internat.

Une fois encore, il va falloir se mobiliser pour conserver nos primes !

Si lors du versement des paies de mars 2015, un seul salarié de l’ITEP voit sa prime d’internat supprimée, nous devons tous réagir ! Non seulement par solidarité, mais parce qu’accepter la suppression de la prime pour un collègue aujourd’hui, c’est accepter la suppression des primes de tous dans un avenir proche.

Si un seul collègue est touché par une suppression de prime, réagissons collectivement par des débrayages ! Discutons-en dès aujourd’hui entre nous pour être prêts à cesser le travail si des primes sont supprimées !

Télécharger le tract en PDF : NON A LA SUPPRESSION DE LA PRIME