A quand des hausses de salaires à l’ADDSEA ??
Posted by dsinterim sur février 24, 2015
Tract CGT ADDSEA suite aux NAO 2014 :
Seul point accordé par la direction suite aux Négociations Annuelles Obligatoires de fin 2014, une prime exceptionnelle annuelle de 100 euros nets au prorata du temps de travail pour les salariés touchant moins de 1500 euros bruts par mois (pour un temps plein).
Pour des salariées à temps partiel, comme la plupart des femmes de ménage, cela veut dire une prime de 50 euros nets pour un mi-temps par exemple.
Bien sûr, cela met, un peu et une seule fois dans l’année, de beurre dans les épinards pour les plus bas salaires. Mais face aux hausses des prix, c’est très largement insuffisant.
Que 60 salariés, soit plus de 10% des salariés de l’ADDSEA, soient concernés par cette prime, montre bien à quel point les salaires sont bas dans le secteur social et l’urgence d’une hausse après des années de gel des salaires (les ridicules 2 centimes du point de 2013 ne saurait être assimilée à une hausse des salaires !).
Si, après discussions, le syndicat CGT de l’ADDSEA signe cet accord, c’est parce que, pour les salariés qui touchent moins de 1500 euros bruts par mois, 100 euros, même une seule fois dans l’année, c’est toujours ça de pris.
La CGT continue et continuera de se battre pour les revendications qu’elle porte lors des Négociations Annuelles Obligatoires, comme la mise en place de tickets-restaurants, un CDI pour tous les travailleurs précaires ou la généralisation des 6 jours de congés annuels supplémentaires (dits « CT ») par trimestre pour l’ensemble des salariés et en particulier pour les surveillants de nuit.
Mais pour obtenir un véritable coup de pouce sur les salaires, pour que les négociations aboutissent sur la prise en compte des revendications des salariés, il est nécessaire que les salariés de l’ADDSEA se mobilisent, manifestent et débrayent. C’est ainsi que nos collègues de l’ADAPEI de Besançon on réussit à conserver les 6 jours de CT par trimestre pour tous !
Et au-delà de l’ADDSEA, pour obtenir de vraies hausses de salaires, c’est avec l’ensemble du monde du travail qu’il faudra lutter. Ce n’est qu’avec un mouvement d’ensemble de tous les salariés, des privés d’emploi et des retraités qu’on pourra imposer des hausses de salaires au MEDEF et au gouvernement à son service.
Parce que la crise, pour justifier les politiques d’austérité, elle a bon dos ! De l’argent, dans ce pays, il y en a :
– Les sommes versées par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires, sous forme de dividendes et de rachats d’actions, ont grimpé de 30% en 2014 pour atteindre 56 milliards d’euros.
– A PSA, les dividendes en 2014 ont atteint 905 millions d’euros. Les quatre membres du directoire ont obtenu une hausse de 86% de leurs revenus et ce sont partagés 7,1 millions d’euros !
– Chez Sanofi, on vient d’apprendre que le nouveau patron touchera un chèque de 2 millions d’euros de bienvenue lors de sa prise de fonction le 2 avril 2015 plus un nouveau chèque de 2 millions s’il reste en fonction jusqu’au 1 janvier 2016, soit 4 millions d’euros de cadeau de bienvenue !!
Il est temps pour nous les salariés, nous qui produisons toutes les richesses et assurons tous les services utiles à la population, de faire exploser notre colère et de prendre ce qui nous est dû dans les coffres-forts des riches patrons et actionnaires !
Télécharger le tract en PDF : AddseacgtSalaires
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