L’Est Républicain, 8 décembre, à propos du rassemblement le 7 devant les locaux de la FEGAPEI :
Social : La CGT dénonce les projets des employeurs du secteur médicosocial associatif
Une « logique de casse »
Besançon. Ça barde chez les salariés du secteur médicosocial associatif.Cet ensemble d’établissements très divers emploie, des Adapei à l’Addsea ou l’Hygiène sociale, environ20.000personnesenFrancheComté et accueille environ le double de personnes dites «vulnérables». Il s’agit d’enfants et adultes handicapés accompagnés ou vivant en foyers, de personnes sous tutelle ou curatelle, de travailleurs handicapés employés par des CAT (centres d’aides par le travail), mais aussi de toxicomanes, d’enfants en difficulté… Bref, des situations très diverses qui nécessitent l’intervention d’éducateurs, d’aides médicopsychologiques (AMP), d’animateurs, de surveillants de nuit, de techniciens et de paramédicaux, de moniteurs sportifs, etc.
Les relations de travail de ce petit monde sont notamment régies par deux conventions collectives, de 1951 et de 1966, qui sont en renégociation depuis deux ans. Les employeurs entendent les unifier, en revenant notamment sur des dispositions de la convention de 66 qu’ils n’ont jamais acceptées, en particulier les congés trimestriels.
Les syndicats (la CFDT est majoritaire) ont un peu de mal à les suivre dans ce que la CGT dénonce comme une «logique de casse». Suivant un mot d’ordre national, une vingtaine de ses délégués d’établissements de la région se sont réunis hier devant le siège de l’Adapei de Besançon que dirige Jean Pierre Muller, représentant régional de la Fegapei, l’undes syndicats patronaux du secteur. Une rencontre a été convenue pour le 20 décembre.