Non au dépeçage de l’ADIJ par le Conseil Général
Posted by dsinterim sur juin 14, 2009
Un tract des camarades de l’ADIJ (Territoire de Belfort) :
Une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre nous tous.
NON aux LICENCIEMENTS
NON au DEPECAGE de l’ADIJ, Association Départementale d’Insertion des Jeunes, par le Conseil Général
2009 : Un nouveau plan de licenciements a été annoncé à l’ADIJ
5 cadres et une employée d’accueil sont touchés et tous appartiennent au secteur éducatif du CEP (Centre éducatif et professionnel). « 6 postes tués pour 74 sauvegardés… » (On nous l’a déjà fait…, avec la mort du service chantier).
Ces licenciements collectifs sont dans la continuité d’une politique délibérée du Conseil Général visant à réduire considérablement l’aide apportée aux enfants et aux familles en difficulté sur le Territoire de Belfort.
En 2006 : 55 personnes en insertion ont vu leurs contrats d’emplois aidés supprimés
En 2007 : 10 personnes du service chantiers ont vu leurs emplois supprimés
En 2008 : une trentaine de personnes ont été licenciés, démissionnées, en congés sabbatiques, partis en retraite et non remplacés.
L’actuel directeur général, Monsieur Toupence, a été chargé de cette sâle besogne par le Conseil Général, secondé par Madame Campet promue récemment DRH.
Depuis deux ans, un tiers du personnel, pour la plupart, chargé de la prise en charge éducative des adolescents, a disparu dans des conditions souvent douloureuses. Le travail éducatif s’est considérablement dégradé, entraînant de nombreux incidents, accidents de travail, maladies et arrêts de travail, essentiellement dus à la diminution des équipes éducatives.
Ce plan, soi-disant « économique » constitue un sabordage délibéré du CEP et préfigure pour le moins une dégradation considérable de la qualité du travail en direction des jeunes qui nous sont et nous seront confiés.
« ARRÊTONS LE MASSACRE ! »
ASSEZ d’un conseil d’administration fantoche, totalement servile et inefficient, soumis comme un seul homme au bon vouloir du despote, homme de paille du CG et qui semble avoir oublié la raison d’être de notre association « sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence ».
NON à ce plan grotesque de licenciements. Où l’on voit, dans le même temps, éliminer des chefs de service qualifiés et promouvoir une DRH, sans doute récompensée pour le sale boulot entrepris.
NON aux suppressions d’emplois à répétition à l’ADIJ
NON à la baisse des prestations éducatives auprès des jeunes confiés
OUI à une réelle prise en charge éducative de qualité dans un climat serein.
Débarrassons-nous de cette ambiance malsaine !
Car nous, les salariés, ne sommes absolument pas responsables de la gestion économique de l’ADIJ
Nous ne devons pas en faire les frais !!!
Ces licenciements sont une absurdité pour quiconque considère l’aide considérable qui peut être apportée aux jeunes confiés, particulièrement mal-en-point.
« Assez des manœuvres sournoises » pour détruire cette association ; « Assez des artifices de comptabilité » pour masquer les coûts des licenciements.
« Assez de discrédit porté contre le personnel éducatif, encadrement compris »
Stop à la casse de l’organisation syndicale : 7 délégués CGT partis, un délégué syndical contesté par la direction. La justice ne l’a pas suivi : elle a condamné l’ADIJ à lui verser 300 euros.
CGT-ADIJ, Bavilliers 7 juin 2009
Voir aussi des infos de la CGT ADIJ de la fin mai 2009.
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