Nous avions publié une information concernant la sortie du rapport 2009 d’Amnesty International. La CSI, Confédération Syndicale Internationale, vient de publier, elle, un rapport sur la violation des droits syndicaux dans le monde, avec là aussi de nombreuses informations sur le contexte dans lequel luttent des camarades dans différentes régions de la planète.
Voici un extrait de la préface :
Les droits syndicaux sont des droits humains au travail, universellement reconnus. Deux Conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui les définissent et les garantissent (Conventions 87 et 98) ont été ratifiées respectivement par 149 et 159 États membres de l’OIT, sur un total de 182 pays dans le monde.
Malgré cette reconnaissance formelle par les gouvernements, la CSI documente, à nouveau cette année, les violations continues et souvent massives et graves des droits syndicaux fondamentaux. Ce Rapport est l’un des moyens de la CSI à travers lequel elle expose et dénonce ces violations, en présentant une vue d’ensemble de la situation en matière de droits syndicaux dans le monde en 2008.
Les pays où les pratiques antisyndicales généralisées et graves se sont malheureusement poursuivies incluent: la Colombie, la Birmanie, le Belarus, le Soudan, le Zimbabwe, le Swaziland, l’Iran, le Pakistan et les Philippines. Des pays tels que le Honduras et le Guatemala devraient, cette année, être ajoutés à cette liste. Dans de nombreux autres pays, où les violations ne sont pas si graves, on enregistre une tendance croissante générale à bafouer les droits des travailleurs/euses. L’ingérence dans les activités syndicales a été rapportée notammen en Irak, au Koweït, en Lettonie, au Kirghizistan, dans la Fédération de Russie, en Turquie et au Venezuela. Malgré quelques propositions ou mesures législatives adoptées dans certains pays du Moyen-Orient et des États du Golfe, les travailleurs/euses migrant(e)s sont toujours privé(e)s de droits syndicaux dans nombre de pays. En outre, les entreprises ont continué de tirer parti des législations défaillantes et de leur faible application pour bafouer les droits des travailleurs/euses.
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