L’article V-2 de l’accord du 7 janvier 2005 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie (additif n°8 de la convention collective) comporte une précision intéressante quant aux « actions de formation prioritaire au titre du DIF (Droit Individuel à la Formation) ».
En effet, on peut y lire :
« Les autres actions de formation également prioritaire au titre du DIF sont :
– actions d’alphabétisation ;
– actions de formation visant à l’acquisition de techniques et compétences spécifiques s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée ;
– actions de perfectionnement aux langues étrangères s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercées ».
On remarque que pour l’alphabétisation, contrairement aux deux autres actions jugées prioritaires, elle n’est pas du tout restreinte par « le cadre de l’activité professionnelle exercées ». Si on prend l’exemple des langues étrangères par exemple, on peut comprendre que pourrait être prioritaire par exemple un perfectionnement en russe pour un travailleur social d’un CADA qui accompagne essentiellement des demandeurs d’asile d’ex-URSS ou un perfectionnement en turc pour un éducateur d’AEMO qui interviendrait en grande partie dans des familles turcophones maîtrisant mal le français, mais que par contre un perfectionnement en dari en vue d‘un projet de vacances ne le serait pas. Par contre, aucune restriction ou condition de ce genre ne vient s’ajouter aux « actions d’alphabétisation ». Aussi, l’alphabétisation dans le cadre du DIF doit être considérée comme prioritaire, y compris pour des salarié(e)s qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, n’ont pas forcément à lire ou à écrire.
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