Alors que des milliards sont offerts aux banquiers et aux actionnaires, c’est aux salariés et aux couches populaires que gouvernement et patronat cherchent à faire payer l’addition en nous demandant de nous serrer, encore et toujours, la ceinture.
Le chômage augmente, les licenciements se multiplient. Comme tous les services publics, qu’ils soient de droit privé ou public, l’ADDSEA est touchée par des baisses de budgets qui se traduisent par des suppressions de postes comme aux CADA ou au DLB, avec à ce jour toujours des craintes de licenciements pour des collègues. On sait que d’autres baisses de budgets sont prévues, en particulier de la part de la PJJ. Pour combattre le chômage et la précarité, il faut au contraire créer les postes nécessaires (40 au minimum à l’ADDSEA pour compenser la réduction du temps de travail) pour nous permettre d’assurer dans de bonnes conditions notre travail !
Les prix explosent, il devient impossible de joindre les deux bouts. Bien sûr, si on nous dit de nous serrer la ceinture, cela n’a pas empêché Sarkozy de s’octroyer une augmentation de 214%, ou Christian Streiff, PDG de Peugeot, de s’offrir 120% d’augmentation pour toucher 5.796 euros par jour ! Crise ou pas, les grands actionnaires continuent de se partager des fortunes : les entreprises du CAC 40 ont enregistré 94 milliards d’euros de profits pour 2008. Le SMIC à 1600 euros et une augmentation générale des salaires et des pensions pour faire face aux hausses des prix est une urgence pour tous les salariés !
A la baisse du pouvoir d’achat et aux menaces sur nos emplois s’ajoutent les attaques contre nos droits collectifs. Dans notre secteur, c’est l’attaque des employeurs contre notre convention collective, avec une remise en cause des congés trimestriels, la mise en place d’un salaire individualisé, et des attaques contre le droit de grève et les libertés syndicales. Nous devons refuser toute remise en cause de nos droits collectifs !