Remise en cause de la Convention Collective : Déclaration commune

Les Fédérations syndicales CFE-CGC- CFTC – CGT et CGT-FO, après concertation concernant la révision de la CCNT du 15 mars 1966 mise à l’ordre du jour par les employeurs pour cette Commission Nationale Paritaire de Négociation du lundi 12 janvier 2009 déclarent :

• Ce projet n’est pas attractif contrairement à ce que les employeurs prétendent. C’est un projet inacceptable et régressif des droits des salariés.

• Le calendrier de négociations proposé à marche forcée, sur 2 mois, n’est pas un calendrier sérieux.

Les Fédérations syndicales CFE-CGC- CFTC – CGT et CGT-FO réaffirment leur attachement à la négociation collective et paritaire, dans le sens du progrès social.

Elles proposent que les négociations s’entament sur les 4 points suivants constitutifs d’une négociation:

– Maintien du caractère national garant des missions de service public, du caractère non lucratif de notre secteur.

– Maintien de la structuration autour des qualifications, des diplômes nationaux et des métiers reconnus dans la Branche.

– Maintien et amélioration des salaires lié au déroulement de carrière, l’ancienneté…

– Maintien et généralisation pour tous des congés annuels supplémentaires traduisant la reconnaissance des conditions d’exercice professionnel, de travail et de pénibilité dans notre secteur.

Répression antisociale à la librairie Camponovo de Besançon

Lu sur le site, « Le Jura Libertaire« , 10 janvier 2008 :

Camponovo Besançon : Trois licenciements pour faute grave.

La directrice âgée de 58 ans et deux libraires sont licenciés après le mouvement de grève du mois de décembre.

Les faits sont révélés dans l’édition de l’Est Républicain du jour. Trois salariés de Camponovo vont être licenciés pour faute grave. Le 20 décembre dernier, la majorité du personnel avait débrayé pour réclamer que la prime de Noël de 300 euros soit toujours payée en salaire et non pas en chèques cadeaux.

Suite à cette affaire, la directrice, deux libraires des rayons BD et «Vie pratique» ont été licenciés. Le cas de quatre autres salariés devrait prochainement être examiné.